
Vendredi 14 mars, la désormais salle mythique « Le Plan » de Ris-Orangis a vibré au son de Nada Surf. Dans une salle comble, 790 entrées pour une jauge à 800, les New-Yorkais francophiles ont offert un concert mémorable, mélangeant habilement les titres de leur dernier album, Moon Mirror, et leurs classiques indémodables.
Dès l’ouverture, en première partie,October Drift a chauffé la salle avec un rock anglais puissant et prometteur, annonçant une soirée énergique. Puis, l’attente a grimpé, et Nada Surf a fait son entrée, sans artifice, sans intro à l’ancienne dans une ambiance déjà électrique et au sens propre comme au figuré, chaleureuse… impossible de bouger et impossible de voir correctement avec des types de 2m50 chevelus qui bloquait mon horizon damned!
Le groupe a enchaîné les morceaux avec une énergie communicative, alternant entre les mélodies accrocheuses de Moon Mirror et les hymnes qui ont marqué les années 90. Matthew Caws, avec son français impeccable, a su créer une connexion sincère avec le public, alternant anecdotes et remerciements, sans aucun accent palpable
La setlist, équilibrée et entraînante, a ravi les fans de la première heure, qui ont repris en chœur les refrains de « Popular » et « Always Love ». La reprise émouvante de « Where Is My Mind » des Pixies a également été un moment fort de la soirée, témoignant de l’éclectisme musical du groupe.
Malgré la foule compacte, l’atmosphère est restée chaleureuse et conviviale, on était sur un DPE énergétique proche du A, (et si les concerts étaient la solution aux problèmes de chauffage??) Nada Surf a prouvé une fois de plus sa capacité à fédérer un public de tous âges, dans une ambiance de proximité et de partage.
En résumé, une soirée inoubliable pour les 790 privilégiés présents, qui ont pu redécouvrir l’énergie et la générosité de Nada Surf dans un cadre intimiste, s’ils repassent un jour s’il vous plait poussez un peu les murs pensez au chroniqueur d’1m20 comme moi qui n’a pas vu grand chose!
@pyofficiel