Un éclair blanc dans la nuit sombre quelque part du côté de Lille ?
C’est MDNS, artiste qui exprime rage et désenchantement, avec des teintes que ne renieraient pas les adeptes de la cold / dark wave et une scansion plus « 2024 » sur fond d’électronique emballée.
Songazine soutient et recommande l’album « Posthume », avec fleurs et couronnes.
Plutôt qu’un long discours (le genre de truc qui doit sûrement agacer profondément l’artiste en question), on lui a posé des questions et il a répondu avec force et brièveté.
La vie est courte, souvent bien emm***nte, autant ne pas s’étaler.
Mais, bon, écoutez ses chansons avant de manger les pissenlits par la racine.
Jérôme « short and sweet » V.
SONGAZINE x MDNS (interview express)
Détestes-tu les voyelles ?
De ouf.
Compléter : quand je mourrai j’irai au…
…Bar car c’est en Hauts de France que j’ai vécu ma vie ;
lan Curtis ou Robert Smith ?
Je vais dire les deux, parce que je suis amoureux (surtout le vendredi soir) mais je suis pas doué pour ça.
Lille est-ce un peu Manchester ?
Lille ça aurait pu être Manchester si Martine Aubry n’était pas Maire.
Mais on a des bars et les briques rouges en commun.
(Soutenez votre scène locale)
Comment et pourquoi utiliser (ou ne pas utiliser) des effets sur ta voix ?
La voix c’est un instrument, je mets des effets pour avoir une identité sonore. C’est comme si tu branchais une guitare électrique sans tes pédales. C’est toi qui fais ton son, sa personnalité.
Rêve de concert fantastique ?
À Wembley en concert commun avec Suicideboys.
Seul en scène en live ou avec quels musiciens ?
Avec mes musiciens, Tommy, Jack et Julien.
La boîte à rythmes est-elle ton amie ?
C’est grave ma pote. Des fois je me dis : heureusement que je ne sais pas faire de la batterie.
Après un album Posthume, la suite est-elle en mode mort-vivant ?
On est plus dans une naissance, quelque chose de nouveau plutôt que d’essayer de revivre.
Un message pour les lecteurs de
Songazine qui vont donc découvrir ton album.
On n’a pas de futur, donc on n’a rien à perdre. Soyez-vous même et emmerdez les, vous n’êtes pas seuls.
