C’est ce titre accrocheur qui orne la couverture de l’une des toutes dernières parutions de notre éditeur favori, Agullo Éditions.
Et nous avons la chance de publier une chronique positive sur ce livre !
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Mais que j’ai aimé passé cet automne 1893, à Cracovie, en compagnie de Zofia Turbotynska !
Cette délicieuse bourgeoise, femme d’un professeur d’université et sans enfant s’ennuie terriblement. Chercher à côtoyer la noblesse cracovienne, son but ultime, n’occupe pas ses longues journées. Ses bonnes œuvres à la Maison Helcel, maison de repos pour personnes âgées, non plus. Alors quand une puis deux pensionnaires de cette institution disparaissent, c’est enfin l’occasion qu’attendait Zofia pour démontrer ses talents d’enquêtrice amatrice mais tenace, secrète et efficace.
J’ai lu ce livre avec presque en permanence le sourire aux lèvres. le ton est léger, critique et souvent malicieux. Zofia est indépendante, fière et n’hésite pas à s’imposer face à son mari, ou à clouer le bec d’un juge d’instruction.
Dans sa quête de vérité, elle agace autant qu’elle séduit, à la manière d’un inspecteur Columbo.
Et puis ce roman, fort bien documenté, fait aussi la part belle à l’histoire de cette ville au statut si spécial, aux événements qui viennent rythmer son quotidien. La célébration de la fête des morts est un grand moment.
On se régale des détails de la relation de Zonia avec son mari, avec sa cuisinière (complice de ses recherches), des conventions de cette vie mondaine.
Le final enfin est grandiose.
Ce roman est le premier d’une série qui se termine en 1946. J’attends les suivants avec impatience.
Traduit du polonais par Marie Furman-Bouvard
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