Julien Girard, auteur-compositeur et interprète berruyer, s’est produit le 18 avril 2019 sur la scène départementale du Printemps de Bourges l’occasion aussi de célébrer la sortie de son 3ème album La Machine (auto-production) soutenu par le concours du pôle chanson Les Bains Douches, Région Centre-Val de Loire. Juste après Anita Farmine et Divan de Psy, qu’il faut suivre et soutenir également en consultation sans rendez-vous !
Julien Girard a assuré la première partie d’artistes tels que Bénabar ou encore Jeanne Cherhal. A l’écoute de La Machine surgissent des réminiscences de Maxime Le Forestier et on pourrait presque y entendre et y voir quelque peu du Thomas Dutronc en hallucination de belle plastique (vous ne m’en voudrez pas cette petite comparaison, peut-être la guitare folk !?).
La richesse et l’eclectisme des sujets chantants sont impressionnants, dans ses interprétations allant d’une société à la George Orwell rythmée par la scansion tonnante de la batterie et la basse au cœur de « La Machine » titre morceau introductif de l’album ; à la fin d’un amour « Les cartons » ; au bandit à l’accent parisien très prononcé dans « Montfermeil » théâtre d’un casse tournant mal ; à la situation tragique d’un migrant en fuite de Bamako au Mali dans le morceau « Déraciné » : au « Monde Bizarre » donnant un aperçu extraterrestre original de notre Terre.
Julien Girard suscite habilement une belle palette d’émotions dans les paroles et intonations de voix en français dans tous les textes et avec une aisance de musicien magicien aux instrumentations. De l’humour et des larmes, de l’humour aux larmes, il n’y a qu’un pas de danse, que le titre « Tango des jouets maudits » met magistralement en exécution. Un artiste à suivre de très près tant on a hâte de le voir sur scène très prochainement.
Site de Julien Girard : https://www.juliengirard.com/
Van Mory-D