Ostie, ça faisait longtemps que nous n’avions pas parlé d’un groupe ou d’un artiste venus de la Belle Province (Québec). Songazine vous présente Louis-Jean Cormier.
Son deuxième album Les Grandes Artères sort aujourd’hui en France. D’ailleurs, il est le premier à traverser l’Atlantique pour arriver dans les bacs des disquaires français. Ce chanteur-guitariste de Sept-Iles nous raconte, à travers treize chansons, la fuite vers les grands espaces, les tracas de la vie et les problèmes de société. Le tout dans un pop-folk enchanteur, sensible, avec des touches d’insouciance sous une douce poésie. On apprécie ces belles sessions cuivrées qui donnent un ton de fanfare, mais aussi du banjo qui nous plonge dans le traditionnel.
Si Tu Reviens commence l’album d’une manière généreuse où les cuivres et les chœurs accompagnant Louis-Jean mettent du baume au cœur à nos oreilles. St-Michel est un morceau sociétal qui raconte l’histoire d’un SDF qui peut être vous et moi traînant dans ce quartier de Montréal durement touché par la pauvreté. A la quatrième minute, les instruments s’emballent et on surfe sur cette transe instrumentale qui frôle le psychédélique.
Les tambours descendent dans la rue pour La Fanfare, une chanson nostalgique de cette grande manifestation étudiante de 2012, appelée Le Printemps Érable. Le Jour où Elle M’a Dit Je Pars, un titre folk qui commence avec une douce mélancolie avant de partir dans une envolée orchestrale pour ensuite retomber. Complot d’Enfants est un retour poétique vers l’enfance où notre imagination, nos rêves de mondes imaginaires, nous poussent à fuir dans ces lieux fabuleux. Montagne Russe termine par une balade sensuelle bercée par ces chœurs qui nous annoncent la fin d’un voyage dans la Belle Province.
Au final, Les Grandes Artères de Louis-Jean Cormier est un très bon album de pop-folk qui permet de nous évader loin de ces tracas de la vie ou de la société. Une jolie poésie québécoise…
Thomas Monot
Bonus lien :
Si Tu Reviens
St Michel