Little Comets

Hope is just a state of mind est le troisième album des frères Coles (Robert et Michael), accompagnés de Matthew Halls. Sorti en cette fin d’année, ce nouvel opus des Littles Comets se caractérise par des paroles engagées, saupoudrées d’une mélodie joviale.

L’inspiration du trio anglais s’engage dans des thèmes allant de leurs vies personnelles ou à des faits de société. My Boy William, la première chanson, ouvre sur une relation paternelle. Le morceau est une sorte de lettre d’héritage sur le monde, transmis du père à son nouveau-né. Cut all the pages/from a magazine/I must preserve/the right to dream of/my boy William. B&B et Little Italy parle de crise, de plan d’austérité et de mobilité sociale à l’arrêt. Ils se mettent dans la peau de personnes pour qui la vie n’est pas facile tous les jours. Néanmoins, elles se réfugient dans la musique, qui donne vie à l’espoir.

Little CometsSur la mélodie, le groupe arrange du pop-rock indé tiré sur un rythme africain. Malgré la dureté des paroles, le son est enjoué et sensible. Les percussions jouent un grand rôle dans cet album (Salt). La guitare est plus en retrait. Pour autant, sur Little Italy, on apprécie cette suite d’accords sublimes. La voix n’est pas en reste. Robert possède une voix suave, allant vers la soul. On aime l’accompagnement de Michael et de Matthew dans les chœurs, donnant une vraie profondeur à ce qu’on écoute. Cette pratique de chanter des sujets engagés, mélancoliques, sur une sonorité plus joyeuse, plus dansante, est très caractéristique de la musique africaine.

Les Little Comets possèdent un atout de charme qui donne une envie d’écouter leur musique. La simplicité. On ne retrouve pas cette complexité de vouloir, corps et âme, combattre toutes les inégalités dans le monde. Certains groupes le font et parfois ça peut tourner au ridicule. Certes ce n’est pas une grosse production, mais parfois de toutes petites actions peuvent améliorer notre quotidien.

Thomas Monot

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