
(photo Stone Of A Bitch, duo électro-rock- léthal ?)
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Chère Grande Faucheuse aka Death, aka L’Ankou aka la… et j’en passe,
OK c’est toi qui gagnes à la fin, pour nous emporter vers le Walhalla voire les rives de l’Achéron, dans un état plus ou moins dégradé. Et peut-être sommes-nous réincarnés en moustique tigre voire en teckel à poil ras ? Nul ne peut en être certain avant de t’avoir rencontrée. Et les chats rigolent en lisant ceci, vu qu’ils ont, eux, 9 crédits de partie ; play and replay it again, Cat !
Cependant, tu reconnaîtras en toute bonne foi que nous avons des occasions de nous esbaudir sur Terre, tant que la vie nous prête souffle et ce via la joie d’écouter de la musique agréable.
Je te propose à toi, comme aux lecteurs de ce webzine quelques arguments en faveur de cet aspect de l’existence.
NB : je te vois ricaner, est-ce la perspective de récolter pas mal de monde au vu des conflits qui commencent à sourdre de tous côtés ?
Allez, allez, on se calme, on pose la faux et on met sur pause, hein ?
Une sélection bien vivante est ci-après proposée :
Inde furax
Bloodywood, what a name ! Un groupe de New Delhi qui déchire via un Nu Metal sans concession, teinté d’instruments traditionnels, des rythmes qui chaloupent et une rage puissante. Cela décoiffe et nous offre (forcément) un petit goût de dépaysement, tout en apaisant la soif électrique du spectateur type du Hellfest (notre ami, bien entendu).
Moi, je dis +1, et j’aime les Indiens métalleux #respect
Et Bloodywood, ça tient la route !
Le père oxydé ?
Billy Idol, lui aussi, on est fan depuis longtemps ; à mon mariage, on a dansé sur White Wedding, tiens !
10 ans d’attente et notre punk blond préféré sortira un album en avril (Dream Into It). Pour se chauffer un single : Still Dancing (on se souvient de Dancing With Myself, mais là il est bien entouré de djeun’s qui gigotent !).
Pas de surprise mais le son est puissant, ça fait chaud au cœur de voir Billy not dead.
En guise de bombe…
Guiz (aka Guizmo des célèbres Tryo) sort un très joli album « solo » aka Utopia. Réussite sonique avec des mélodies qui coulent de source en reggae, ragga, indie dub’n pop avec des paroles qui déclinent l’utopie dans tous les sens. Rêves d’un monde meilleur étirés et malaxés, mis en vers bien troussés, Guiz le fait très bien pour évoquer la paix, la nature, un futur désirable ou la paternité heureuse.
A rebours de nos dirigeants et généraux qui, complices aux dents pointues, se poussent du coude chaque jour un peu plus pour enfin arriver à une bagarre générale pré-atomique ?
Noooooooooon, nous on vote Guiz, il est beaucoup plus gentil.
Là, c’est Noms
Perdus de vue depuis les 80’s et leur mythique chanson Calcutta (j’ai encore le 45 tours), The Names sont des vétérans affutés et voilà un bel album « Encore ! »
Tout est dit, ils ont gardé leur patte mélodique et indie, c’est fort recommandé.
Et on dit un big merci à Alfa Matrix, le site qui proposent 1000 idées de groupes indus, EBM, post Punk, électro, gothiques : un tel choix que c’en est vertigineux.
Fils de …
Very good électro-rock and roll avec Stone Of A Bitch et un EP tout frais aka Ludwigtory.
Ludwig, caché par un « masque lourd » (comme on dit au Carnaval de Dunkerque) de la Mort à crête keupon et accompagné de la Belle Alice, voici ce duo qui poursuit un chemin musical fort épicé, au-delà du look, avec un bon son puissant.
Fille de …
Bientôt des nouvelles chansons à vous faire écouter de Sophie Auster, mais c’est trop tôt, je n’ai pas le droit de publier ho ho ho
En attendant, écoutez ses œuvres de haute classe, de belles chansons portées par une voix élégante, sur sa chaîne Youtube.
New York, we love ya. Paul et Siri sont fiers d’elle, où qu’ils se trouvent désormais.
https://www.youtube.com/@sophieauster2994
En attendant, la vie continue…alors Miss Adieu je ne t’embrasse pas, j’espère encore frétiller quatre décennies sans te voir de près !
Jérôme « alive and well » V.