Ok, hello, hep, arrêtez tout chers amis, écoutez-moi, hey, salut, ça va ? et voici une découverte à partager en vous tirant sur la manche, en haussant le ton, en vous interrompant dans vos activités, quitte à être limite envahissant, et please lâchez vos applis, fermez votre tableur, raccrochez votre téléphone, fermez vos laptops ou plutôt ouvrez-les et mettez le player sans tarder, je veux vous parler (et je suis presque à bout de souffle tant cette phrase est longue) de l’incroyable Joseph Martone et de son album Honey Birds !
Respiration.
En quelques mots, pourquoi je vous tire sur la manche, quitte à vous énerver un peu ? Cool down justement : vous allez découvrir un son totalement magnifique, une voix de crooner grave et puissante, des textes superbes, le tout enrobé dans une luxueuse proposition musicale cousue de velours et d’or.
Les communiqués de presse (qui font souvent bien le boulot) nous l’expriment en toutes lettres, on a ici un mélange magique entre l’Italie -façon Morricone avec la classe napolitaine- et l’Amérique qui nous fait rêver nous les Frenchies. On se voit dans un diner, entre ombre et lumière, regardant un parking plein de Chevrolet et attendant un pote qui va vous raconter ses peines de cœur. La TV diffusera un match de Baseball sans le son et vous boirez des coups, de liquides dorés et forts en alcool.
Imagination.
Chaque chanson sonne comme un petit « classique » dans un style cool rock, ballade ou récit épique chanté. Les musiciens apprécieront la finesse des arrangements et la production royale. C’est à la fois cinématographique et puissamment romantique. Il y a même des chœurs à tomber à genoux à la toute fin ! Je vous le dis depuis que je vous ai attrapé par la manche, entendez-moi, bigre : ça sort de l’ordinaire ce truc !
Comment vous le dire ? Quand on écoute un album trois ou quatre fois de suite ET qu’on est capable de fredonner les mélodies, comme de savoir quand un morceau finit quel est le suivant… c’est que l’on touche au grandiose. Un être « jeune » ayant du goût (LOL ?) vous dirait « y’a du level dans cette musique, OK BOOMER ? ». Un type comme moi, toujours jeune, la question n’est pas là, répondrait : « pas mieux ! »
Conclusion.
8 chansons, on écoute et on se dit, allez hop je réécoute.
Vous ne m’en voulez pas ? Voire remerciez-moi de vous avoir fait découvrir une pépite !
Grazie Mille, Joseph Martone.
Jérôme « Loving America, loving Italia » V.