Je dirais même plus, en anglais : he is a man you should know, car Howe Gelb se révèle en interview disponible, chaleureux et ouvert. Songazine team lui a parlé et cela fut filmé (à suivre !), mais il nous faut vous donner un avant-goût de cette belle rencontre.
Précisions : nous sommes un 1er décembre froid mais très beau, en terrasse d’un café, Rue de Seine à Paris, heureux de nous parler, en fait. Howe commande une coupe de champagne et joue le jeu avec intelligence et ouverture d’esprit. Oui, cher lecteur, la pratique de l’interview fait partie des plaisirs réels du rock critic.
Nous évoquons l’élégance qui pour lui est celle du piano, symbole de ce qu’il fait actuellement. Ecoutez son album Future Standards, voilà de la musique emplie de classe et de hauteur de vue. Une démarche de culture, engagement et passion, qu’il explique ici :
Décembre = Noël = cadeau, vous voyez ce que vous avez à faire pour vous ou vos amis ! Exemple ? La chanson Terribly So et son clip esthétiquement réussi – réalisé par un véritable artiste Daniel Martin Diaz– avec la voix douce de Lonna Kelley (une vraie soul sister pour Howe, depuis des années…).
Et Mister Gelb me montre ses mains qui jouent de cet instrument, avec amour, en ce midi joyeux dépourvue des belles bagues qu’il porte habituellement et lui servent même de percussions additionnelles. Il jouait hier soir au Pop Up du Label et ce fut beau. Un endroit down and dirty, cadre pertinent pour l’accueillir.
De son Arizona, aux superbes paysages emplis d’agaves et de son passé avec Giant Sand il me parle avec sa voix calme, un peu sourde, et se montre passionné quand il évoque les géants du jazz qui ont dormi ou se sont posés dans les vieux fauteuils en cuir du le même hôtel que le sien : La Louisiane (accueillant et empreint d’histoire, lisez les noms de ceux qui y séjournèrent !).
Il est imprégné de l’univers foisonnant de ce jazz, où l’on ne joue jamais la même chose exactement, comme il s’y efforce pour des publics différents et attentifs. Sous l’œil bienveillant de Robert Johnson, Thelonious Monk ou même de Frank Sinatra, Howe Gelb : aurait pu jouer au Duc des Lombards me dit-il aussi et je le crois bien volontiers.
Nous nous quittons après avoir parlé de nos cabans bleu marine, des BMW qui passent dans la rue, de l’amour, de la vie, de la France et de la bonne chère.
Humain et attachant, original et intelligent, Howe Gelb m’a touché et me voilà séduit par la personnalité de l’homme comme de la musique qu’il joue.
Watch this space : Vous retrouverez très vite notre vidéo de l’interview !!
Jérôme « giant fan » V.
PS : un big up à Alice de Fire Records pour avoir organisé ce RDV mémorable.