Alors que des grandes manœuvres s’amorcent pour fêter les 5 ans de Songazine cet automne, je me dis que j’ai sûrement dépassé les 1000 chroniques / articles/ posts / billets d’humeur depuis ce 12 septembre 2013 de lancement.

Parfois, je me dis que j’ai fait le tour de tout, du rock et du roll, de l’électro tôt et de l’électro tard, du punk à chiens, du metal capone et du reggae luron.

Mais, toujours, toujours, une nouveauté m’attire l’oreille, fait battre mon cœur plus vite ou sourire et être heureux. Le symptôme ? Une écoute, puis deux, trois, etc. Et l’envie d’en parler, tout simplement (une des raisons pour lesquelles ce webzine continue sa route !).

Un aveu, déjà exprimé moult fois en ces colonnes : moi, c’est love at first sight, dès les premières mesures que j’ai gardé ou hmmm laissé ce côté des milliers d’œuvres. Oooops, pauvres musiciens… ils s’échinent, se damnent, perdent leur âme pour enregistrer du mieux qu’ils peuvent, en y laissant parfois toutes leurs économies et paf, un rock critic dans son lit clique sur un lien Soundcloud : roulette russe avec cinq balles dans le chargeur.

Fufanu ? Un groupe islandais déjà chroniqué dans nos colonnes (brillant album Sports, plutôt new/cold wave) et voilà qu’il se lancent dans une série de 3 EP’s « électro » intitulés Dialogue. WTF ? Hé bien si, señor, j’ai écouté et adoré le premier, Dialogue I, si vous suivez. 4 chansons électro pop très douces et bien troussées ET un instrumental que j’adore faire tourner en boucle, le bizarro-spatio-ironique-elfique Nine Twelve. Je l’aime, point barre.

J’ajoute que la couverture de l’EP est jaune, orange et décalée, 3 atouts maîtres pour me séduire. Je rajoute à l’attention des groupes du monde entier le conseil suivant : votre destin peut basculer en 1 seconde si votre pochette est moche, faites gaffe !

dialogue_i

1001 ème chronique alors terminée ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je n’ai de compte à rendre à personne et je fais la bise aux Fufanu car leur démarche musicale est courageuse aussi bien que créative, et je salue Bérengère qui m’a envoyé le bon mail au bon moment. Mais la chance est une qualité, nous le savons tous.

Jérôme « 9-12 » V.

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