Lorsque j’apprends que Dominik Nicolas va sortir son premier album solo, mon sang ne fait qu’un tour, je me précipite sur le net.
Dominik Nicolas, cela ne vous dit rien ? Et si je vous dis L’Aventurier, Trois nuits par semaine, 3ème sexe ? Eh bien c’est lui ! Le compositeur et guitariste de cette période mythique d’Indochine.
Dominik a quitté le groupe depuis longtemps, s’est éloigné des sunlights et a suivi son chemin. Ce qui le pousse, à 56 ans, à reprendre la plume, à vouloir revenir dans la lumière ? Je ne le sais pas et je laisse ce mystère entier.
Le premier titre de l’album, Underground, est sur la toile. J’accroche immédiatement. Une pop électro, un clip minimaliste, un refrain entêtant. Je mords à l’hameçon.
Je contacte la maison de production qui me refuse poliment le lien presse de l’album – la promo officielle n’a pas encore commencé. L’envie d’écouter l’album est trop forte. Je ne peux pas en rester là.
La chance peut sourire aux audacieux n’est-ce-pas ? Je tente un contact direct avec Dominik via Facebook et miracle : l’artiste me répond, en personne. Dominik fait preuve de gentillesse, d’écoute et de modestie – des qualités peu communes chez les artistes. Il fait taire mon impatience en m’envoyant lui-même le lien vers son album que j’ai donc le privilège d’écouter en avant-première.
La Beauté de l’Idée est tout simplement une réussite. Un excellent son pop-rock qui flirte avec l’électro et qui laisse la part belle à la guitare électrique. Un équilibre de qualité entre les mélodies et les mots.
Coups de coeur pour Instagram, savoureuse et moderne comptine, Dis comme moi, aux rythmes efficaces, Une fois encore, mélancolique et sensuel.
L’album sort le 25 mai.
Vous pouvez l’acheter les yeux fermés.
Pascale Baussant