Wake up, rise and shine !
Au cas tu serais sur le point de t’endormir, amigo, je te glisse le nouveau CD des agités De Staat, les hollandais volants de la pop rock nawak musik. Mets le volume sur « balèze » et ne t’accroche pas à ton siège.
Bubblegum est le nom de l’OVNI sonique que je te prête (car tu me le rendras, hey, sinon je grrrrrrrrrrr !). Sortie le 18 janvier, yes Sir !
Torre Florim est le nom de l’agitateur en chef dans cette bande, qui revendique haut et fort le droit de ne pas être catalogué ou rangé dans un bocal. Dont acte.
Je te le dis, mate, les chansons sauvages élevées en plein air par les De Staat tu auras du mal à les attraper par un bout de leurs pattes : elles se barrent en cacahuète, elles courent la queue en l’air, elles dérapent et ne sont pas trop commodes à apprivoiser. Parfois, elles peuvent feuler. Souvent elles te donneront envie de t’agiter de façon désordonnée. Pas de contre-indication.
Mais tu les aimeras peut-être, comme ce Kitty Kitty qui te punche la face d’entrée, souple comme un lutin ivre sautant sur un trampoline un soir de pleine lune.
Si tu n’es pas content, tu peux partir en claquant la porte, ça tombe bien De Staat pourra sampler un son de plus. Fake it until you make nous dit-on, comme notre copine Amy Cuddy sur télé-TED, mais pas besoin de faire semblant, mein Freund, Bubblegum est parfumé au piment et dans la boîte, c’est un coup sucré, un coup salé, un coup… tu verras !
On dirait The Residents qui ont fait un gosse à Devo, et on a un Pikachu en track 5, c’est le (seul) jouet électrique qu’ils lui offrent, rempli de Duracell au triple du voltage conseillé. Etincelles garanties.
Moi j’aime bien De Staat parce qu’ils sont (musicalement) peu effrayés de faire des bêtises, dessiner des horreurs sur les murs et de renverser la table.
Et toi, camarade ?
Allez, je file, et pense à fermer le gaz en sortant, moi j’ai pas envie.
Jérôme « I wrote that note » V.