(photo : Matt Berninger s’interroge et vous écrit de belles chansons sensibles)

Une citation du grand Einstein pour commencer : « Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais je sais qu’il n’y aura plus beaucoup de monde pour voir la quatrième. » Boum !

Chaque jour qui passe sans bombardement en tapis ou essaim de drones kamikazes, voire arrivée de soldats motivés fracassant votre entrée, chaque jour donc profitons de la paix (aka « période provisoire entre deux conflits ») pour écouter de la musique de qualité, au détriment de la moche variétoche, des nakamurades et julofécations comme de l’autotune star-cacadémik, qui n’en mérite pas une (thune).

Symphonie N°1 Quantique, par Molécule

Autant monter le niveau avant de passer sous un tank, voici du classique moderne, puissant et high level.

Molécule, musicien inventif et risque-tout qui a samplé et mis en sons les trucs les plus divers (tempêtes, pêche en haute mer, blizzard) passe en ligue supérieure avec cette symphonie Interprétée par l’Orchestre National de Lille sous la direction d’Alexandre Bloch ; « en quatre mouvements, elle transcende les frontières de la perception et invite à une connexion universelle par le son et la vibration… ».

Entre BO d’un grand film et messe des temps modernes, voilà de la belle musique.

Etude N°17 de Philip Glass, par Vanessa Wagner

Avant de vous reparler de rock, restons dans le registre instrumental tradi’ et de haut niveau avec ce morceau full piano par cette artiste pure.

Vous vous élevez ainsi par le son, n’est-ce pas un plaisir intellectuel avéré ?

Notre pianiste préférée fut filmée à NY City, combo de classieusité, non ?

L’Intégrale des « Etudes » arrive cet automne (si nous sommes encore là, hey !)

It Doesn’t Matter par Xixa

Des gars de Tucson en un joli duo avec Robbie Grey et Mick Conroy du groupe (culte) britannique Modern English, stars du son 4AD des années 80.  C’est frais et mélodieux…

Noise Club, par Poltergeist

Chéri, fais-moi peur. Une comptine électronique lancinante et un clip dystopique à souhait. IA pas de quoi rire, mais c’est bien fait !

David Lynch approves this.

Going Back Home, par Ronan One Man Band

Puisqu’il nous reste le Blues, Ronan nous le sert avec son cœur et dans la tradition de la musique qu’on aime. Un homme, une voix, une guitare, « c’est la base » comme disent les jeunes qui finiront peut-être par aimer le blues, après tout.

Limitless, par Nicklas Sonne

Lui aussi, il fait son affaire tout seul (instruments et voix) et ne se résout pas à suivre les modes tièdes. Le Metaaaaal c’est fait pour crier fort !

Bonnet Of Pins, par Matt Berninger

Le chanteur du groupe hautement estimé The National est talentueux et nous livre un single inspiré (album Get Sunk, fin mai). Le genre de chansons dont il faut écouter les paroles avec attention.

Eponym, Part II, par Vapa

On a déjà dit du bien de l’électro cool de Vapa en ces colonnes et un peu flemmard, je partage avec vous 3 lignes bien rédigées et la punch-line du communiqué de presse « À travers des performances live progressive, la techno mentale  et  viscérale de l’artiste français David Raimbaud n’exige pas de choisir entre la tête et les jambes.  VAPA, c’est Rambo et Rimbaud réunis dans le même nightclub… ». Not bad comme accroche !

Rappelez-vous ce que Rambo-Stallone disait à son ex-officier dans le premier film « ils sont tous morts, Colonel », oooooo mais nous on veut encore pouvoir faire la fête en temps de paix !

Voilà pour aujourd’hui, pas encore de bagarre générale mandatée par nos chers dirigeants excités ?

OK, viva la vida

Jérôme « optimiste mais pas planqué » V.

 

 

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