Par le biais d’un groupe What’s App d’amateurs (éclairés) de musique, je découvre un trio de jeunes femmes douées : Automatic.

Coup de cœur immédiat : son moderne et agressif, attitude impeccable, avec une touche de vintage style Suicide. #Alan Vega approves this.

Alors sans plus tarder, je cherche sur Internet (c’est magique) et trouve un bon contact ! Me voici pourvu des informations et de la possibilité de les interviewer un peu plus tard, c’est cool !

Alors qui sont-elles ?

Izzy Glaudini (synthé, chant), Lola Dompé (batterie, chant) et Halle Saxon (basse, chant) font connaissance sur la scène DIY rock de Los Angeles. Et hop un groupe de 3 femmes puissantes…

Automatic ? Because le nom d’une chanson des Go-Go’s (autre groupe 100% féminin, culte et piquant, dont je suis fan). Vivent les femmes dans le rock, love and respect : moi chui toujours partant et au premier rang !

Et waow, Lola est la fille de Kevin Haskins (batteur du légendaire, noir et vampirique combo Bauhaus, dont je suis aussi fan ha ha).

Qu’ont-elles à nous faire entendre ?

Un premier album intitulé Signal. Bim ! C’est cold, synthétique mais plein de rage et d’énergie qui parle de boulot pas cool, de conduire toute la nuit sur l’autobahn, d’enfermement, de l’illusion numérique, de trucs qui font stresser et d’un accident d’électrocution (en vrai apparemment pour Izzy, on ne va pas rigoler et lui montrer cette pub !). Elles connaissent le dub comme la cold wave, les accords mineurs et les breaks un peu sinistres, c’est bien !

Elles n’ont aucune chance de dépasser les number 1 des ventes de hip-hop autotuné et je les apprécie pour ça aussi !

Et pof, les remixes dans la foulée des morceaux version 1. C’est in, c’est bath ! C’est Signal Remixes.

Elles sont repérées et repérables, d’ailleurs ho ho ho Leur single “Calling It” a été choisi par Hedi Slimane pour la bande-son du défilé Céline printemps-été 2020, genre truc hyper fashion, quoi ?

On parle d’elles dans Pitchfork (vous savez le site qui fait des chroniques zarbi qu’on ne comprend pas trop bien en fait mais où y’a aussi une note pour situer) et je cite « an exercise in post-punk and no-wave galvanism, setting chilly motorik rhythms against contemplations of zombie robots and death… ». Hé bé.

Résumons :

Automatic m’a bien plu.

Apparitions dans le coup 4ever, branchées US indie et bercées par les muses qui m’amusent, j’achète leur son et je dis « more, more, more ! »

Jérôme « I got the Bela Lugo Beat » V.

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