Mardi 30 août 2016

Dans l’existence, il y a des gens qui sont là pour nous briser le moral, nous pomper le portefeuille et nous emm****, tel ce sinistre et vain ministre de l’économie fourbe comme un Brutus vis-à-vis de César, qui démissionne cet après-midi. Goodbye, hypocrite.

Mais moi, j’ai rdv chez Gibson France pour écouter le nouvel album d’Airbourne (qui sort le 23 septembre) et poser des questions aux deux frères O’Keeffe, Joel et Ryan. Avec une vingtaine d’autres journalistes, apparemment fins connaisseurs et amateurs de Metal. La vie est belle.

Alors voilà, on va vous dire la vérité. Aimez-vous le style Airbourne, tel que le formidable album Runnin’ Wild de 2007 l’a gravé dans nos neurones ? D’ailleurs ce Breakin’ Outta Hell (Spinefarm Records) est aussi produit par le même Bob Marlette (NB cet homme n’est pas le croisement d’un reggae man mythique et de la femelle d’un merle, enfin j’espère !). De fait, ce n’est pas une révolution, 11 morceaux immédiatement reconnaissables, pêchus, musclés, dans ce style proche d’AC-DC qui donne envie de taper du pied en attendant que la guitare miaule.

Car oui, cette musique est simple, directe, puissante, elle est conçue pour vous faire mettre le volume à fond dans votre voiture et… surtout, surtout pour être jouée en live. Les paroles sont à scander (« never too loud », « going on down down down on you »), enchanteront les fêtards (« when I drink, I go crazy ») et se prêtent au rappel avec une foule en sueur ( « all for one, one for all, all for one, now we stand for rock and roll »). Envoyez !

couverture alternative

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Justement, c’est pour cela que l’on adore Airbourne : ils sont fournisseurs de joie et d’énergie, de concerts vibrants et ils nous prodiguent un élixir de jeunesse éternelle qu’aucun fucking ministre de l’économie ne pourra jamais financer. Qui plus est, les deux frères font le boulot et sont accessibles, sympathiques et leur discours est celui de types qui ont la tête sur les épaules.

Ok, ils font du pub crawl et des nuits blanches comme vous allez acheter du pain, Ok, Joel fait la circulation en mode ninja sur le boulevard en pleine nuit, Ok, ils sont wild mais ils sont professionnels, ils connaissent exactement les dates et les lieux de leur tournée et Joel se prête au jeu des photos avec nous. Parce qu’être journaliste c’est bien, mais avec Airbourne, on est juste des fans. L’Enfer… c’est pas eux !

Jérôme « between you and me » V.

PS : Joli aussi, leur respect affiché pour les grands frères AC-DC, malgré le naufrage, les défections et les emmerdes.

Angus has got balls like basket balls, nous disent-ils !

Airbourne

 

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