A l’ère des réseaux sociaux, Instagram, Snapchat, Twitter… Agape sort son nouveau clip, « Sous la Vague ». Racontant les travers d’une époque ou l’image domine la vérité, ou le plastique se mêle à l’organique pour donner naissance à une version pixellisée de la créature de Frankenstein.
Pierre-Alain Grégoire alias AGAPE chante le spleen du temps qui passe sur des notes brûlantes, on se perd avec lui dans son RNB électrique, on découvre la douceur d’un regard sur le rythme d’un cœur chahuté, on y croise la vie des gens, et puis on danse.
Après avoir consacré quelques années au service de différents projets musicaux, le producteur parisien passe l’été 2018 dans son home studio à Montmartre pour enregistrer et mixer son premier EP. Le mastering est réalisé par Alex Gopher. Dans une recherche constante de diversité et de variations, à la manière d’un Damon Albarn, AGAPE ancre les quatre titres de cet EP dans une large palette sonore, qui pourrait nous rappeler les premiers albums de Phoenix, avec une plume évoquant parfois celle d’Alain Bashung.
À quelques jours de la sortie de son premier EP chez Pias, nommé « Nuage », Agape a décidé de nous embarquer dans son univers avec son single « Sous La Vague ». Pour le clip de « Sous la Vague », tout part de l’idée d’une routine de maquillage, ce geste quotidien censé proposer la meilleure version de nous-même. Lorsque la mécanique dérape et que le mouvement se répète, le cérémonial de la beauté prend les traits d’une image peu reluisante, dérangeante même.