Vous vous êtes déjà demandé comment exprimer vos envies, vos rêves ? Et à qui en parler ? Vous vous êtes déjà dit « je suis trop vieux pour ce genre de musique », « j‘écoute pas de rap, ça parle que de meufs, de drogues et de trucs inutiles » ou encore « j’écoute des musiques qui m’inspirent, avec de belles sonorités et/ou un message à l’intérieur »?

Alors je vous conseille ce petit mec venu de Belgique : Youssef Swatt’s. Il débarque avec son air de rien, jeune mec aux origines algériennes, et propose des sons à couper l’âme. Le genre de personne et de rap qui te fait prendre conscience que la vie est une course, un compte à rebours qui a débuté il y a des années, peu importe ton âge ou ta situation. Chacun trouve et fait de sa vie son emblème, son poème. Une sorte d’histoire personnalisée plagiée ou inspirée de grands faits, de grands Hommes. Youssef, lui, y parvient avec brio dans « La tête dans les nuages », tiré de son album paru en juin 2017 intitulé « Vers l’infini et au delà ».

Dans son morceau aux rythmiques acoustiques, grâce aux doigts et aux cordes du guitariste Beni Luzio, ce petit mec d’à peine 17 ans va te conter l’existence qu’il se souhaite et qu’il souhaite à tous. Une sorte de mini « Gandhi » moderne terriblement efficace. Il prône une vie de simplicité, de bonheur simple et éloigne des turpitudes de l’esprit.

Youssef, c’est un Tournaisien de la lignée des rappeurs tels que Senamo (La Smala). Avec son morceau « La tête dans les nuages », le jeune rappeur te fait jouer au jeu de l’existence, il se moque que tu bouges la tête sur ses sons. Lui, ce qu’il veut, c’est que ton cœur frissonne. Et avec ce moment de projet, d’insinuation, il s’efforce de te prôner une vie drôle, vivante mais surtout d’aimer les autres et toi-même. Ce texte, artefact d’utopie, veut protéger des faux-semblants. Un médaillon à porter quand tu oublies que la vie ce n’est pas haïr, se terrer ou prospérer dans l’avis des autres et des conventions, bien au contraire.

Alors avec cette prosodie plus qu’agréable et un morceau sans refrain qui ne te sera pas nocif, rappelle-toi l’enfant qui rêvait vers l’infini et au delà…

 

Le site de Youssef Swatt’s, c’est par ici…

Jérôme Ginouvez

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