Ok, Ok, je reviens de mes vacances à Ouarzazate, Royal Air Maroc a fini par retrouver mes bagages égarés et j’ai toujours aimé les sonorités orientales. Vous me direz partisan, initié, déjà rallié…  voire orienté !

Hé bien oui, car je reçois l’album (à paraître ce vendredi 14 juin) de Tropikal Camel, j’adore déjà le nom, intitulé Awakening Spirit. Et sans autre forme de fioriture, j’abuse de ma position de journaliste musical pour dire que cela me plaît, donc ne pas désorienter a priori mais assez favorablement tout lecteur potentiel de ce post.

TK-Cover

Un producteur, musicien, DJ, qui n’a pas peur de s’affirmer, originaire de Jérusalem et vivant à Berlin. Sa recette magique ? Mixer électronique, samples et sons traditionnels de la musique orientale, en y ajoutant de la transe, de l’hypnose et comme il l’indique par le choix de nom, un côté mystico-mystérieux qui fonctionne fort bien.

Présent sur la compilation exploratrice, made in Infiné, aka Arabstazy, il est venu aux Transmusicales de Rennes et creuse sans s’arrêter son sillon novateur.

C’est un peu la B.O. de Lawrence d’Arabie, qui aurait ingéré des substances prohibées et conduirait son 4X4 en plein désert, en zigzaguant et en rigolant, poursuivi par des drones mitrailleurs (qui le ratent à chaque coup, ceci dit). De longues plages instrumentales et mentales, avec un coup de cœur pour celle qui se nomme The Spirits et dure ses douze minutes d’évasion surlignées de grandiloquence qui ne fait pas de mal.
Tropikal Camel pix 1

Une fois de plus, je pose la question de la subjectivité du rock critic et je réponds que, finalement, tant que l’on dispose d’un soupçon de liberté, autant s’en servir avant qu’il ne soit trop tard.

Le look du monsieur est peu banal, sa musique provoque des émotions, de l’évasion et donne envie de s’évader quelque part, entre des ergs, des oasis, de clubs imaginaires et bizarres, en plein air, sous les étoiles, entourés de tentes et de gens qui sont joyeux, voire extrêmement spirituels dans tous les sens du terme…

Not bad, huh ?

Jérôme « I used to love raï » V.

 

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