A l’écoute répétée du nouvel album du sémillant danois aka Tom And His Computer, injustement intitulé Future Ruins, je vous assure ici que cet artiste m’enchante de façon incrémentale.
Devenu accro à ces mélodies bizarres, pleines de bruits et d’une pure facture numérique, je vous le dis, grands et petits amis : voilà de la musique atypique et pas Tiktok.
OK, il faut aimer le tordu, le mélancolique, le mystérieux, mais on vous aura prévenus ! Vous savez, quand on a fait le Train Fantôme à la Foire, on y retourne bien volontiers.
De l’écho, oui il y en a, comme des nappes d’accords, des sonorités post-punk, des voix éthérées de guest-nymphettes (ou pas de voix du tout d’ailleurs). Et des guitares amples bourrées d’effets à champ large.
Définir la musique par des mots, c’est le job du rock critic et chacun y va de ses angles d’approche vu que l’exercice est délicat.
Dans ce cas précis, je me risquerais à employer -en mode expressionniste- des adjectifs (tordu, rebelle, électrique, confidentiel, humide), voire des noms (glissement, freinage, souffle, oxydation, canalisation) ou des verbes (étonner, avouer, murmurer, frémir).
Ceci resterait un pur exercice de style fort subjectif.
Que me reste-t-il pour vous convaincre ?
Ni force, ni rage ne serviront, il convient d’être plus subtil.
L’argument « l’essayer c’est l’adopter » semble assez bon, finalement.
Alors, attention deuxième prise ? Moteur, action !
Amis lecteurs, et si vous vous laissiez envoûter par Tom And His Computer ?
Justement ! Son dernier album Future Ruins vient de paraître !
Jérôme « on ne sait plus quoi inventer, à la fin » V.