Parbleu ! Il fait moins deux degrés, vous vous prenez la tête dans les mains en pensant :
Tous les prix augmentent aussi vite que le nombre de douilles de balles de mitrailleuses sur le plancher d’un hélicoptère russe en survol basse altitude sur un théâtre d’opération moyen-oriental.
Les banques ont décidé toutes seules d’incrémenter le prix de leur non-service pour (di)gestion de vos maigres avoirs, de façon unilatérale et arbitraire.
Taxes et impôts font la course pour qui grossira le plus vite. Votre bonus salarial ? Allez : 0.32 % !
Un petit timbre vaut 0,85 € et vous ne le savez même pas car le prix n’y est plus inscrit depuis longtemps pour mieux vous enfumer.
Vous n’avez pas la chance de disposer du 49.3 pour imposer sans discussion des lois antisociales et universellement rejetées.
Etc. etc. Que faire ?
Saisir une hache modèle Marignan et attaquer le Ministère des Finances ou le siège du FMI et sa patronne ricanante à la face de la justice, en hurlant ? Hmmm : un peu risqué en raison de l’état d’urgence provisoire qui va durer 15 ans et du tir à balles réelles quant à lui bien définitif.
Partir sur un bateau pieds-nus, faire le tour du Pacifique au vent arrière et ne plus parler qu’aux mouettes ? Hmmm : ces volatiles ingrats ne vous aiment que si vous leur lancez des sardines (et encore pas trop épicées).
Ecouter à fond le nouvel EP des Supermen Lovers, Walking on The Moon. Du disco bien dégoulinant et déchirant la rétine de paillettes éblouissantes. On boit le mezcal à la paille, on met son chapeau pointu et on se déhanche !
Ho, ho, hey, hey disent les paroles d’un des titres « Caravan » et ce sera bien assez pour conclure cette chronique.
Jérôme « bleep pouic » V.