CharlieWinston

Jeudi 09/11/18. La Sirène, La Rochelle

Ca pourrait être le titre d’une jolie fable : La sirène, la fille de la lune et le vagabond.

Sur fond de musique douce – principalement folk, dans un décor intimiste, on imaginerait deux protagonistes : le premier serait un petit bout de jeune femme, à la voix à la fois douce et puissante. Elle s’appellerait Naya, baignant dans la musique, telle un instrument – comme le prédestinait son nom de scène. Un brin espiègle, elle serait fille de la lune et nous enverrait directement dans les étoiles avec sa guitare ; le second, un vagabond, serait british, au look dandy chic un poil hippie. Véritable soul man des temps modernes, à la guitare, au piano et aux percus.

Chacun leur tour, ils chanteraient à la sirène des mélodies pop et un peu folk.

                         ***

 

Sur une scène tamisée, Naya, jolie naïade,

Surplombait intensément la sirène.

Par la puissance de sa voix

De la salle elle s’imposa reine

Et l’envoûtement commença.

 

L’élégant hobo, quant à lui,

Usant de tubes et de nouveaux morceaux,

A coups de gratte et ruses de dandy,

Répondit à la nymphe en écho.

 

Ô belle sirène,

Ecoute, chante et danse ;

Laisse cette énergie lointaine

Doucement se changer en transe.

 

La sirène, baignée de chants et de mélodies,

Se laissa progressivement aller.

Et quand le vagabond fût dans la foule comme un phare dans la nuit,

L’originelle tentatrice fût totalement charmée.

 

Pour finir en beauté, la déesse et le vagabond,

Forts encore de quelques élégances,

Réunis, le temps d’une chanson,

Réussirent le pari sans nuance

De duper l’ensorceleuse

Envoûtant celle qui croyait envoûter.

Ainsi, par cette fusion audacieuse,

Les trois vibrèrent toute la soirée.

                         ***

Anne-Laure, coquillages et crustacés

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