Starwalker

Ouf !, se disent les lecteurs avertis.

Il n’a pas écrit « Starwalker ne manque pas d’Air » (trop facile !), car la moitié de ce duo n’est autre que J.B. Dunckel, membre du mémorable groupe électro français que nous avons tant aimé –NB : penser à écrire un article « oldies » sur Air !-.

Jamais évident lorsqu’on a fait partie d’une formation quasi légendaire ou à succès de se lancer dans autre chose. Punaise, elles collent les étiquettes !

Soyons francs et sans langue de bois : Starwalker décline une musique que vous adorerez si vous avez été sensibles à Air. Tonalité, velours sonore, rythmiques et tempo, rêveries futuristes apaisantes ; on n’est pas très loin ici !

La remarque qui suit est : « et alors ? ». Si vous aimez le Bordeaux, la déclinaison de grands crus de châteaux variés ne vous ferait point offense au palais, festin après festin !

La question pertinente devient alors : Starwalker, quel millésime ?

La réponse fuse, claire et nette : excellent !

Jolie robe pour les mélodies, pas de tanin, long en bouche, accompagné de subtils arômes électro, un nez pop. Douceur au goût, pas de mal de tête, on en redemande même. Il devrait bien se conserver, car mise en bouteille en synthés de chêne, abritée dans la cave de beaux studios.

Ok, j’arrête là la comparaison vineuse, sortie ici pour souligner le plaisir de l’écoute. Penser à ce CD en termes de bonne bouteille est plus agréable quand on pense à tous les sodas à l’aspartame que l’on sert  ailleurs (enfin, pas chez Songazine, puisque nous avons la liberté de choisir notre flacon comme notre ivresse).

Quant à la vue, elle est comblée par l’élégance des clips vidéo, très très soignés.

Starwalker, album éponyme : le bon goût, voilà qui fait du bien, en toutes circonstances et comble vos sens.

Jérôme « le président » V.

Share