Quand le rédac chef a lancé ce sujet, comme à mon habitude, il a fallu que je brainstorme un peu. Un nanar, des nanars, mais qui je suis, moi, pour juger si de la musique est un nanar ou pas ? Est-ce qu’il faut que le chanteur soit forcément mort pour ne pas le vexer ? Et d’ailleurs, ça vient d’où ce mot, « nanar » ? Peut-être de Bernard ? Est-ce que Bernard a toujours été un prénom has-been ? Ah, Bernard ! Ça me rappelle « Salut les Musclés », cette série qui passait le samedi au club Dorothée, super drôle (oui, à l’époque, on trouvait ça drôle !), et dont le générique avait des paroles dignes de la publicité « Mercurochrome, le pansement des héros », ad libitum, comme on dit en musique…
Ah mais oui ! Mais bien sûr ! Les Musclés, ils en ont pondu plein, eux, des nanars !!!
Y’avait Bernard Minet, y’avait Eric et son yodel, y’avait Rémy, y’avait René, et pis Framboisier. Ils chantaient -enfin- ils essayaient, des tubes de toutes les saisons. Ils ont bercé l’enfance tardive de ma génération.
Parce qu’il n’y a pas un seul barbecue d’été sans que me vienne en tête ce fabuleux refrain : « C’est la Merguez, Merguez Party ! Tant qu’y a de la braise, c’est pas fini ! Mets toi à l’aise, sors de ton lit, Viens faire la fête toute la nuit ! »
(Y’avait gros de budget dans leurs clips en plus, mate ça !)
Parce que la nostalgie (spleen pas toujours idéal) est à la mode et que tout le monde a toujours adoré faire la fête au village…
Et surtout, puisque c’est bientôt le 25 décembre… Ça, c’est cadeau, et ne me remerciez pas si vous l’avez dans la tête jusqu’à ce que le « père Noël, père Noël, porte nous dans ta grande hotte, des millions de cadeaux pour Marie et pour Charlotte »…
Merci les musclés. Enfin, les trois qui sont encore vivants. J’ai envie de dire que vous nous avez vendu du rêve, et ça… j’achète.
Violette, jeune d’aujourd’hui ou jeune d’hier ?