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Une longue discussion avec Roger, l’homme que chaque journaliste, musicien, tourneur, salle de concert connaît car il défend la cause du rock and roll et se démène pour ses poulains.

Un coup de projecteur sur celui qui est au cœur de la nuit et des larsens dans ce fichu pays pas assez métalleux !

Roger WessierRetour sur ses débuts : région lyonnaise, la passion de la musique dès les 70’s, les potes et les cassettes, la batterie dans la maison, un groupe, le partage avec les assos’ et les MJC.

Il démarre en 1987, première asso’ musicale dans ce milieu, avec des groupes d’amis et l’expérience qui se bâtit, comme le portefeuille de contacts. Souvenir d’un 45 tours avec le groupe Métis (35 000 ventes, avec EMI). Le métier qui rentre, l’expertise grandit, travail en studio d’enregistrement (Studio Grange, à Lyon).

La FNAC en 1992, rayon « hard rock », montage d’un club hard rock justement et les contacts avec les maisons de disques. Il rencontre son associé actuel, Olivier. Projections, dédicaces (Faith No More au début). Et le contact avec les tourneurs qui grandit : 1500 concerts organisés !

Fin 1996 encore plus indépendant dans la structure de travail : pré-écoutes, animations, et concerts, toujours.

Fin 2001, arrivée à Paris. Et montage de Réplica Records en 2004, qui fut label jusqu’en 2008, et désormais 100% de promos.

Cette équipe (en partie familiale), continue avec Base Productions pour les concerts, plus des régies (Metal extrême), l’accueil, le montage des concerts.

Moins Metal, mais dans le métier toujours, il a travaillé pour Jeanne Mas ou Frankie Vincent et Hélène Ségara. Régisseur, organisateur de tournées.

Mais pour l’heure, Replica Records est sur tous les fronts, aux côtés du Hellfest, à la pointe du Metal en tout style et il « balance », comme il le dit, un nombre de news impressionnant, pour qui s’intéresse au rock fort, il y a de quoi piocher…

Un travail de romain, une ténacité à toute épreuve, faire le boulot de deux, ne rien lâcher : voilà l’essence du travail de promotion !

Son opinion sur les mauvais Webzines qui ont pullulé est très lucide, et une belle proportion de dilettantes n’a pas été très carrée, nous sommes bien d’accord.

Mais le propos reste de continuer à aller de l’avant et avec Songazine, nous avons pu rédiger des articles par exemple sur Walter Trout, Jesus Volt ou Black Stone Cherry, sans compter quelques live reports comme celui de Peter Pan Speedrock très récemment.

Comme quoi, sans les hommes de l’ombre… la lumière des projecteurs ne brillerait pas de la même façon.

Jérôme « small but nice Webzine » V.

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