Dernier jour d’une belle édition qui marquait les 20 ans du festival préféré des Parisiens. Oui, préféré !

Je ne suis resté que l’après-midi, partant juste avant les deux « gros » qui terminaient en beauté, Foals et The Strokes ( mais ooops pour eux) et avant ça…

Gaz Coombes est au top

L’ex de Supergrass démontre avec un vrai groupe de pros qu’il excelle dans un registre pop rock de qualité supérieure.

Son dernier album, Don’t Say It’s Over sera suivi d’une tournée en octobre (très bientôt) et c’est vraiment une collection de perles.

Musique fine et travaillée, qui passe très bien en live : un joli set qui aurait pu durer bien plus. On le redira pour la centième fois, mais nos amis britanniques sont les maîtres de la catégories pop rock et le demeurent.

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Petite déception pour Snail Mail, un peu légers sur la Grande Scène, on a envie de vibrer, le dimanche après-midi.

Alors vint le choc The Murder Capital

Je ne connaissais pas du tout et j’ai vu un live habité, secoué, bizarre et mémorable.

Un batteur « énorme » de folie en mode Killing Joke des débuts version maxi longue durée jamais fatigué, des sons de guitare disloqués et des synthés venus de nulle part, un chanteur déjanté et électrique… bref une performance un peu envoûtante sous un ciel gris ; envie d’écouter maintenant les albums, à tête pas reposée au vu de l’ambiance qu’ils dégagent.

Amyl and The Sniffers, oui mais…

Séduit de prime abord par l’énergie de la chanteuse, pile électrique à l’accent australien que l’on ne comprend pas, on est ravi d’entendre un son à la Stooges. Guitare qui arrache et basse bien tonitruante, batteur au carré : c’est du punk bien en place.

Cependant, au bout de quelques chansons, la magie retombe au vu de la répétition des gimmicks. Le punk, on adore mais faut sans doute varier les approches, les structures, les accords et trouver les arrangements mémorables pour tenir dans la durée ?

Merci quand même pour « Search and Destroy ».

Wet Leg cela aurait été bien cool, mais la foule est trop énorme devant la scène Cascade, les filles méritaient la Grande Scène haut la main…

On file vers la Scène du Bosquet ;

Attaque massive des Young Fathers

La météo passe à la bonne averse franche alors que le groupe se déchaîne ; formation « surprise » avec deux batteurs, trois chanteurs et des séquences dans une démonstration multi styles, à la Massive Attack sous speed, en accéléré. Pas banal !

La pluie cesse au bout d’une vingtaine de minutes (hé hé le poncho a fini par servir).

Bilan personnel et subjectif ?

Excellente édition, programmation riche, variée, éclectique. Il y en a pour tous la teenager à self-ish LOL, le vieux punk encore intéressé, le chroniqueur Songazine en mal de découvertes, le couple bobo du weekend, la passionnée de musiques pointues, la famille de Levallois-Perret ou celle de Pigalle et celle qui vient de Nantes, les deux copines finlandaises en Erasmus et le prof irlandais comme le lycéen qui garde les bracelets de festival au poignet jusqu’au bac.

Rendez-vous en 2024, du 21 au 25 août !

Jérôme « not tired at all » V.

PS : merci à l’équipe Ephélide, qui comme toujours facilite, accueille, gère et garde le sourire !

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