- Ils ont été Inouïs 2017
- MES PRINTEMPS DE BOURGES
- C’est le Printemps à Bourges !
- Renaud n’a pas dit son dernier mot
- Tim Dup et le haricot magique
- Lior Shoov dans la lumière
- Le rêve bleu de Camille
- Laura Cahen, Boulevard des Airs, Vianney et Jain au W
- Du 22 jusqu’au Paradis
- Une Happy Friday de luxe
- Keep calm and listen to Calypso Rose !
- La der’ des ders’ au 22…
- C’est party pour la Rock’n’Beat
- Bourges-toi et reviens vite !
- Chouchous, chouchous, demandez nos chouchous !
- Rock in loft : rock in church
- Les Inouïs engagés avec Julien Bouchard et Gauvain Sers
Maître Renaud sur un balcon perché
Tenait en ses mains une guitare
Maître Renard, par ses notes attirés
Le rejoignit, tranquille, peinard.
« Eh, Bonjour Docteur Renaud,
Que vos chansons sont belles, qu’est ce que vous nous manquez !
Sans mentir, si vous revenez faire une tournée
Vous serez le phénix qui renaît de ses cendres (… de cigarette !)
A ces mots, Docteur Renaud se sent vraiment de joie
Il remonte sur scène, même s’il n’aime pas les flashs et les caméras.
Le public est saisi et chante avec lui
Et tous ensemble ils redonnent vie
Aux paroles engagées, poétiques, et aux belles mélodies.
Moralité : Il ne faut pas vendre la peau du vieil ours car elle est aussi dure que la carapace de la tortue [la copine du lièvre, tu saisis le lien ?]
Hier soir, au W, c’est 6000 personnes qui sont venues applaudir l’idole de leur enfance.
Toujours debout, même si notre Renaud a chopé une « saleté de rhinopharyngite » qui justifie sa voix rocailleuse, mais généreuse…parce qu’ « il donne tout ce qu’il a ». Renaud se dévoile, Renaud est humble, Renaud donne à son public ce qu’il a envie d’écouter et de chanter, Renaud sait toujours comment chauffer une salle. Il reprend sa guitare, après avoir passé 10 ans à « jouer à la pétanque ».
Dans un somptueux décor composé de trois écrans sur lesquels sont projetées des images de synthèse, on se retrouve tour à tour dans une rue de Paris (J’ai embrassé un flic), dans une fête foraine (Mistral Gagnant), au pied de la statue du Maréchal de France, dans une bibliothèque (Les mots), au milieu d’un mur d’écrans de télévisions (La téloche),
ou de tours d’immeubles lumineux (Dans mon HLM),
ou encore au milieu de la mer sur un bateau (C’est pas l’homme qui prend la mer)…. Et dans la rue de l’Hyper cacher, Renaud n’oublie pas Charlie et les victimes des attentats.
Gérard Lambert débarque soudainement avec sa mobylette et exige que son « père » lui chante sa chanson.
Les 6000 Axelle Red ont chanté « Caravane Maboule » (non… Manhattan-Kaboul plutôt… Caravane Maboule, c’est une petite fille qui lui avait demandé de chanter cette chanson !) en duo avec lui, dans un moment de communion intense, tout comme lors de La Ballade Nord Irlandaise, où le public a repris la mélodie de cette superbe chanson sur des Lalalala sans pouvoir s’arrêter. Renaud, avec sa guitare à 12 cordes (« Je vais en chier là, je vais jouer 12 fois plus mal ! »), nous fascine. Vieilles ou nouvelles chansons, on aime toujours la poésie (ou pas toujours !) de ses mots.
Une petite dose de politique « Je préfère la gauche en général »… puis… « J’ai pas mis mon T Shirt Votez Macron », qui lui vaut des beaux sifflements, mais notre Renaud a toujours été engagé et c’est aussi pour ça qu’on l’aime (preuve en est son T Shirt « Yvan Collona Otage de la raison d’Etat ») !
Renaud et ses musiciens (qu’on se doit également de féliciter, pour leur excellence de jeu et leur belle complicité) nous ont prouvé hier soir que le rock français existe toujours et il continue bel et bien à vivre à travers lui, ses chansons et son fidèle public. Renaud, Fatigué mais Toujours debout… avec nous, se transforme en phénix [t’as remarqué, la boucle est bouclée avec ma fable du début] …et s’envole.
Violette, un peu inspirée par Jean (de la Fontaine)