(late Queen Elizabeth II, she was wise, indeed) 

Chers lecteurs de Songazine, chères agences de RP, chers festivals de tout poil,

Les piteux et miteux « politiques » nous offrent un spectacle -hélas payant- d’une affligeante qualité, doublée d’un sens du suicide digne des lemmings qui courent ensemble vers une falaise d’où sauter sans réfléchir mais en se mordant les uns les autres avec une rage qui forcerait presque l’admiration.

Alors boum, voici que le HELLFEST et ROCK en Seine dévoilent tout ou partie de leur programmation ! Déjà, l’on entend les rageux rager, les critiques fuser et les fusées critiquer ;

Je veux ici défendre ces 2 festivals conjugués au futur solaire, vu que c’est en été et, qu’en ce 15 décembre, on est gelés à Paris (record récent du faible nombre d’heures d’ensoleillement sur la capitale, tu m’étonnes qu’on ait un teint de navet et le moral d’un kamikaze japonais à qui on vient de dire « bon, mon petit Yuko, ben le train d’atterrissage de ton zinc, il est largable, vu que t’en auras pas vraiment besoin désormais, hi hi hi ! »)

Contre vents et marées, le Hellest nous a-Muse toujours !

Annonce de la programmation du Hellfest : tadaaaaa.

WTF ? Que lis-je ? Des « polémiques » sont relayées par certains médias (qui ne connaissent d’ailleurs pas très bien la musique, ho ho ho).

Hé oui, Muse à l’affiche ça fait râler et Till Lindemann serait en procès potentiel #metoo ? Les puristes gémissent qu’on est plus entre puristes du grind, growl, grinch, grarrr, grouur ? Ouin, maintenant, tu vois, c’est le « Disneyland » du Metal là-bas, commente un asocial aux cheveux verts, pas lavés (je vous fais grâce des fautes d’orthographe).

Hé bien, ne venez pas !

Il y a 184 groupes dans les styles les plus variés, un choix de dingue (mais pas « un pognon de dingue », hein), de quoi boire et manger, rencontrer des fans de tout poil et passer un moment hors du temps, sans 49.3, motion de censure, tarifs EDF en hausse, XXXX morts à Gaza et YYYY macchabées à Kiev…

On rigole, on est en mode holidays, c’est bourré et effectivement, il y a des attractions kolossales et amusantes de type « foire du Metal »… and we like it

Moi je salive d’avance pour Airbourne, Ultra Vomit, les Sex Pistols feat. Franck Carter, Thy Catafalque, Last Train, Royal Republic, Linkin Park (revisited), Judas Priest, The Damned, Russian Circles, et j’en passe : l’impression de vouloir filtrer du sable avec des gants de boxe car on ne peut tout voir sans risquer le burn out à Clisson !

Oui, tu le sais bien : en préparation de festival tu coches 24 groupes à voir en 4 jours et tu vois 12 concerts, non 10 en fait, avec des courbatures en bonus, des coups de soleil ou une croûte de boue de 3 cm sans omettre la boîte d’Efferalgan vidée… donc faire la tronche parce qu’on n’aime pas 3 noms et demi sur une affiche si riche, c’est du simplement snobisme mal placé. Passez au loin, oiseaux de mauvais augure (et planquez-vous dans votre nid pas rangé).

Clisson, we love you. Ben Barbaud = ne lâche rien !

Rock En Seine, le Jour 1, m’incite à ne pas se comporter comme ce que je vois à l’Assemblée Nationale

OK, OK, cette annonce du jeudi soir, ouverture ne me met pas en transe. Je ne suis pas dans la cible de Chappell Roan, Luvcat et Suki Waterhouse. Il en faut pour tous les âges et ce dès 11 ans ! Bon il y a London Grammar, aussi.

Mais, tous comme pour le Hellfest, faut-il se ranger dans le clan des « rageux » qui râlent car ils n’ont pas la liste exhaustive de leurs favoris sur l’affiche ?

Nein !

Je repense immédiatement à une citation qui me plaît fort. Juste avant de rejoindre Victoria -au paradis 6 étoiles des reines d’Angleterre- Elizabeth II a donné un conseil judicieux à Boris Johnson : “So she said don’t be bitter. Point number one, good advice to all politicians. Don’t be bitter, don’t be actuated by bitterness.”   

Exactement, la Queen elle était smart et sage, d’ailleurs même les Sex Pistols ont fini par l’aimer. Bitter, c’est juste pour commander une bière.

En effet, si des jeunes filles (et jeunes gens) viennent à Rock en Seine dès leur préadolescence et leur années collège/ lycée, c’est cool. Une bonne habitude, de beaux souvenirs et sans doute l’envie de revenir pour les autres groupes quand on aura grandi ? A la bonne heure ! Musique poppy-girly c’est pas interdit. On ne va quand même pas faire semblant de ne pas avoir tous aimé les Bisounours et Tom Tom & Nana avant Joy Division ou Moby Dick, non ?

J’ajoute que la programmation du reste de Rock En Seine sera assurément formidable comme chaque année. A suivre !

CQFD les amis

Songazine sera, tout sourire, en 2025 au Hellfest et à Rock En Seine, sauf guerre nucléaire, cyclone, typhon, conscription, typhus, conversion à l’autotune, engagement dans les Marines ou entrée en monastère avec vœu de silence (non mais t’es ouf ?)

Jérôme « avocat improvisé » V.

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