Des années qu’on les écoute, et que le sourire nous reprend, même le dimanche trop gris et trop ronchon, dont l’anatomie cherche un ami.

Paris Combo nous offre son dernier profil, et s’il y a bien un puzzle-preuve, à la personnalité complexe, sans id(entité) épitaphe, c’est ce dernier album, Tako Tsubo.

Paris-Combo-

Spécimen jamais assez reconnu de la chanson à texte, à lui prêter parfois trop d’influences musicales de tout bords, à tort ou à raison, Paris Combo, mélodies et mots, nous apporte encore une fois, une bonne nouvelle.

La sublime voix, orageuse et limpide, de Belle du Berry déhanche de son flow nos sédentarités. Après avoir commencé par siffloter, notre cœur accélère son rythme, sans la tachycardie post-traumatique de tako tsubo, pour distribuer à chaque parcelle de notre body and soul, voulant faire le « doigt d’honneur au malheur » ou le « bras de fer avec l’enfer », l’oxygène de vie.

Paris Combo en appelle à la vie en nous, à l’attention que nous lui portons, au mouvement que nous lui donnons. On entend que la vérité, d’autant plus saisissante qu’elle est chantée avec humour et légèreté, est maîtresse de toutes les intentions.

Quelques échos d’un morceau à l’autre, parfois dans le texte à s’obséder d’une sémantique cardiaque, comme sur le titre éponyme et Anémiques maracas, parfois musicaux quand on se prend à chantonner sur Vaille que vaille une petite mélodie venue de Notre vie comme un western.

Les importances données au chant et au texte sont audibles au simple choix que fait Paris Combo d’inviter Barcella à la voix sur le titre de l’album, et Vincent Peirani à l’accordéon, en témoin de ce qu’est l’instrument à la chanson…et au western !! Ah non c’était un harmonica… ;-))))

Bien sûr on note l’absence du bel interlude sans voix, sur lequel Potzi faisait habituellement vibrer de sa sèche de fortes lueurs bienveillantes, et ultra positives. Fort heureusement il nous donne, brièvement mais intensément, sur Tako Tsubo, un peu de son attaque personnelle, par laquelle est prêtée au groupe la fameuse, et moins présente, touche manouche.

En plus du doigt d’honneur au malheur, Paris Combo nous livre simplement un album en cuir intérieur du cœur.

Jiji je suis partie

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