Envoyons directement à la conclusion de ce post, tel un riff qui serait utilisé en boucle : l’album des No Money Kids, Factory, qui sort le 26 novembre est formidable.

Écoute, ré-écoute avec le sourire des 12 pistes électro-blues tendance rock à émotions. 2021 sera un très bon millésime pour le duo. Sans en rajouter : Factory c’est de la balle, quarante-neuf minutes que l’on peut faire jouer sans interrompre le flot de son lecteur et se dire que l’on a passé un bon moment.

Et bonus, si vous lisez cet article, voici maintenant un bref compte-rendu d’une interview matinale et conviviale de Félix et JM.

Volubiles et communicatifs, précis et pertinents les deux musiciens expliquent avec force détails leur processus créatif. Commençons par préciser que « chez JM », en région parisienne, c’est plus qu’un home studio mais un « studio at home » et que la passion du duo, son engagement dans la musique peut s’y épanouir. 10 ans sur la route, en tant de concerts ? Le confinement forcé les a menés à réaliser ce quatrième album en prenant du recul.

En aucun cas fascinés par la grisaille extérieure, ils ont puisé leur inspiration dans l’humain et le cadre d’un environnement de travail industriel : l’usine.

Félix me cite au passage son appréciation de l’œuvre de Robert Linhart, l’Etabli, son grand-père ayant été ouvrier d’une unité de production Citroën.

Notez qu’ils ont échantillonné de vrais sons dans une vraie usine et les ont (avec subtilité) intégré dans leur musique. Tendons l’oreille pour une écoute fine lors de la prochaine occasion ! JM dompte la technologie et la production de Factory est vraiment soignée, soulignons-le à nouveau.

Admirateurs d’autres duos rock de renom tels que les Black Keys ou The Kills, ils me rappellent qu’être 2 c’est, pour un groupe, manquer parfois de bras… mais sûrement pas d’idées en live comme en studio. « Briser les codes » m’affirment-ils et cela importe dans leur démarche sincère, engagée.

 A propos de live, ils piaffent déjà de nous faire bouger et les applaudir sans retenue au Trianon, le 3 mars 2022. Car oui, les concerts reprennent, les festivals démarrent leurs annonces : la vie du rock voit ses couleurs revenir.

Et les No Money Kids feront partie des groupes à suivre en 2022 et bien longtemps encore, espérons-le.

Jérôme « 

 

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