Pauw

Chers lecteurs, Songazine va vous amener en Hollande à travers une minisérie d’articles sur cinq groupes de rock hollandais. Chaque semaine vous aurez droit à une présentation d’un album ou une bande d’artistes. Aujourd’hui, Pauw.

Macrocosm Microcosm, leur premier album, possède une pochette qui vous annonce les couleurs. Elles seront acides et vous transporteront loin dans le Voodoo Chile. Vous avez compris : le style de Pauw se résume à du rock psychédélique avec une touche de progressif. Ce n’est pas un véritable retour en arrière des années 60 et 70. Néanmoins, ils remodèlent le genre en version moderne. Tame Impala et MGMT l’avaient déjà réalisé dans leurs débuts. Par ailleurs, la voix douce, pop et rêveuse de Brian Pots rappelle celle du duo new-yorkais. Les morceaux Glare et Glare Pt. 2 disposent d’un son floydien, période Atom Heart pauw coverMother à Dark Side of The Moon. On le ressent par ces longues traverses instrumentales, au clavier/orgue sous acide de Kees Bram et à la batterie lourde et sèche de Rens Ottink.  Cependant il leur manque ce côté magistral des Pink Floyd. C’est juste un détail que Songazine pardonne.  Shambalha fait voyager vos oreilles vers Vishnu et Krishna. On note la présence d’un sitar et plusieurs instruments hindous qui vous servent de passerelle vers un karma électrique. Today Never Ends et Abyss ont toutes les deux un point commun. Elles ont ce côté progressif de l’album. A l’écoute, on a l’impression d’entendre du King Crimson et Cie.

Au final, Macrocosm Microcosm de Pauw est un album qui tangue vers un rock psychédélique qui vous berce dans un univers coloré, acide, soyeux, avec une note progressive et même pop. Pauw et leur musique enchanteresse commencent cette série en sérénité. Avant de finir la chronique, Songazine pense que le chanteur-guitariste Brian Pots a un petit air de David Gillmour (jeune) non ? Enfin, la semaine prochaine nous verrons les Birth of Joy et leur album Get Well. Tot ziens!

Thomas Monot

Bonus lien :

Shambhala

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