Stahl

Parce qu’on en a envie, parce qu’on lui a parlé, voici une chronique sur Martin Stahl (EP 6 titres, Rise sorti le 19 février).

Un artiste à découvrir, si vous êtes en recherche de belle pop un peu mélancolique et finement ouvragée.

J’avais eu la joie de rencontrer sa belle et brillante sœur, Fredrika à l’occasion de la sortie de la B.O. du superbe documentaire Demain (primé aux Césars, tout récemment).

Ce qui frappe est son pep’s, son énergie, et ce garçon en dégage une bonne dose. D’ailleurs, il lui en faut car il accomplit une belle tournée nationale de concerts en février et mars et il m’avoue être fier et heureux de pouvoir jouer devant des publics larges (il assure la première partie de Christophe Willem, puis de Zazie).

Tout seul, avec courage. Allez-y chers amis devant plus de mille personnes avec vos compositions, votre tronche, votre guitare et en anglais.

Il a vécu et grandi dans notre bonne ville de Saint-Germain en Laye et c’est même là qu’il a commencé à apprendre le piano, à La Clef. Le petit suédois a fait du chemin et il a maintenant du style ; sa voix de tête est une marque de fabrique et il sait qu’on le compare un peu à Damien Rice, quand ce n’est pas Thom Yorke. De belles références, que son talent réel permet de murmurer.

Ses morceaux sont assurément riches en envolées mais aussi mélodieuses, romantiques et attachantes.

Pour le futur, pour un album et encore après ? Martin Stahl est lucide et sait bien qu’il faudra trouver des idées, se bagarrer, motiver le soutien d’une maison de disques.

Mais comme il le dit, c’est une question de state of mind.

Nous, on croit qu’il pourrait aller plus haut, plus loin et on est d’ores et déjà est heureux de partager cette découverte avec vous.

Ecoutez et fermez les yeux, vous nous remercierez plus tard.

Jérôme « not for granted » V.

Share