the red goes black

Qui sont-ils ces jeunes Rastignac qui quittent la vile ville morte pour se lancer à l’assaut de la scène nationale ?

Quatuor de musiciens, originaires de Douarnenez, Finistère, au bout du bout de la Bretagne.

Douarnenez, ah joli port de pêche me direz-vous. Et c’est pile cela chers amis. A quelques encablures de chez Miossec et son Brest-même, face à une très jolie baie dans laquelle passent avec grâce voiliers et vieux gréements, où l’on aperçoit parfois un gros sous-marin noir et furtif. Je ne vais pas commencer à vous parler de galettes, de Breizh Izel et de kouign-amann.

Côté rock and roll, les kids du coin ne sont pas manchots, en voici la preuve sonique. De toute façon vers l’Ouest c’est tout droit, pas le choix, on trouve l’Amérique et l’inspiration. Le breton quand il est rock, il est rock, croyez-en mon expérience.

Que dire de l’album I Quit You Dead City, du groupe The Red Goes Black ?

10 morceaux à la production soignée et fleurant bon le respect des grandes références rock and roll 70’s et actuelles made in USA. Ils ont usé leurs disques des Stones et des bons bluesmen jusqu’à la corde, that’s all right baby.

Un son ample, des guitares ne mégotant pas sur les envolées et des solis qui décollent, une rythmique puissante, des claviers pertinents et vintage. Une voix prenante, qui fait un chouïa penser à Jamiroquai voire aux Black Keys. A ce propos, on lit que leur ingénieur du son pour l’album a bossé avec ces mêmes Black Keys, Hanni El Katib ou notre Bombino adoré.

Preuve que l’album m’a plu : je l’ai écouté 3 ou 4 fois et le réécoute avec plaisir.

Du bon rock, mitonné au beurre, à la sueur et à l’huile de coude, dont il semble évident qu’il sera défendu sur scène avec énergie.

The Red Goes Bright, alors?

Jérôme “rue de Siam ” V.

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