Juin enfin arriva en 2021, le fuuuucking virus recule, (saleté !), la vie reprend.

Bim ! Les sollicitations pleuvent pour des parutions et articles Songazine. Jamais il n’y eut tant de nouveautés dans la production musicale au même moment.

MAIS….

La procrastination s’empare de toute l’équipe, rédac’ chef inclus. Certains chroniqueurs sont portés disparus depuis des mois, et les plus fidèles sont en terrasse, en révision, amoureux, d’autres occupés ou remplissent leurs devoirs administratifs et fiscaux (ils en ont le droit, voire le devoir).

Et mi, mi, qui vous cause, je suis coincé.

Je n’arrête pas d’écouter des choses de l’ordre du « classique ».

Après une cure de Sisters Of Mercy, un régime complet de Marquis de Sade, je suis en mode itératif, répétitif, addictif.

Les B 52’s ( prononcer biii fifeti touz) détiennent mon attention. Je n’ai pas le courage de me pencher sur de la nouveauté pour les heures qui arrivent…

Et c’est trop bien les biii fifeti touz, vous savez.

Oui ! Ecoutez, ré-écoutez bien !

On va vous décortiquer ça.

Look imparable et ultra original. Les couleurs des pochettes, le dress code délirant.

L’atout majeur des 2 chanteuses aux voix divines, enlacées, faussement enfantines et carrément hypnotiques. Limite hystérie, pétage de plombs posture hallucinée ET mélodiquement superbe. Cela prend la tête dans le bon sens et vrille mon petit cœur de rocker. En complément la voix grave du chanteur qui équilibre et raconte des horreurs (si, si souvent).

Des paroles « out of bonds », science-fiction barrée, amours étranges, ruptures soniques et promenades dans les véhicules les plus dingues (fusées, décapotables à fond la caisse).

Une rythmique gravement dansante et jamais essoufflée, allant du rock au punk saccadé, des guitares acérées (lead et palm mute très fort), un synthé-orgue aciiiide et accrocheur.

Plus on creuse leur discographie, plus on trouve de perles.

Leurs clips sont barrés, leurs concerts sont formidables, à la fois énergiques et somme toute politiquement incorrects. Ce sont des citoyens des USA (qu’on adore, qu’on adore) totalement et culturellement mais ne soyons pas naïfs, les B 52’s vous bombardent de passions et frissons … pas pour les enfants !

Love, poudre, cocktails, fiesta, hurlements, nuits blanches, les B 52’s sont jeunes 4ever, leur son est rudement bath, trop WTF, vraiment chouette, super LOL.

Ils passent le mur du son du temps et des époques.

Je les aime. Je pète un plomb et je presse « replay » après chaque chanson. Yiihaaaa.

Désolé pour les 52 mails reçus ce jour, je trépigne, je tape du pied, je monte le volume dans mon auto, au boulot, downtempo, uptempo, oho oho, suis parti sur la Dirty back road ou le love shack, direction la pêche au rock lobster for a future generation et ho ho hoooooo

Everybody’s moving, everybody’s moving baby !

Bang bang bang on the door, baby !

Jérôme « from Planet Claire » V.

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