Moldav photographié par Fernand Lacep.

Möldav, c’est l’histoire d’une bande de potes, formée au hasard des rencontres lors de soirées parisiennes. Fusion de Glory Jizzy et de Loris & the Buskers Arthur, Loris, Max et Mael ont concilié leurs influences pour composer des morceaux percutants. Se jouant des frontières entre lignes rythmiques et harmoniques, Möldav nous livre une musique électrisante sur laquelle plane les ombres de Mick Kerr et Tim Commeford.

Songazine a eu l’occasion de rencontrer le groupe dans son studio, entre deux sessions …

Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Nous sommes  un groupe de rock indépendant. On évolue dans divers genres : le rock, le punk et le hard rock. On avait déjà eu l’occasion de participer à d’autres projets avant de se rencontrer et de former Möldav .La scène ne nous est donc pas méconnue même si la situation sanitaire ne nous a pas encore permis de faire beaucoup de concerts ces derniers mois.

Comment parvenez-vous à concilier vos univers ?

 Loris : On vient tous d’un rock différent, Arthur est Rock, Max est plus Funk, Mael est Pop Rock et moi aussi. Quand on se retrouve ensemble on essaye de réaliser quelque chose qu’on aime, notre musique est difficilement qualifiable.

Qu’est ce qui vous a donné envie de jouer ensemble ?

Loris : j’ai rencontré Arthur il y a un an ; A ce moment là, il travaillait avec Max et Théo (le batteur qui devait rejoindre Möldav et qui finalement a été remplacé par Mael ). Et moi j’avais aussi mon groupe qui tournait pas mal. On s’est croisés en soirée et on s’est retrouvés ensemble pour le confinement et l’entente a été telle qu’on a eu envie de faire un nouveau projet.

A quoi le nom fait-il référence ?

Max et Mael: C’est une expression pour qualifier quelque chose d’un peu ‘’ chaotique ‘’, ‘’ à l’arrache’’.

Arthur : En fait c’est aussi une blague entre nous, on a hésité entre plusieurs noms…

Quels sont les Artistes qui vous ont le plus influencés ?

Max et Loris : Je pense que nous avons tous des références particulières, mais on se rejoint surement avec Rage Against The Machine, Royal Blood, Stone Age …

Pendant la période de confinement vous avez fait plusieurs sessions live sur facebook, que retenez vous de cette expérience ?

Max, Mael, Loris et Arthur : notre musique est plutôt live mais nous n’avions pas vraiment le choix que de partager notre musique via les réseaux. C’était un peu frustrant car notre musique est plutôt live mais on avait beaucoup de temps et un de nos amis pouvait nous filmer.

Le confinement n’a pas freiné votre processus créatif ?

Loris  et Mael : On a réalisé 36 morceaux, donc on a beaucoup composé. Le confinement n’a pas freiné notre processus créatif, on a pu se concentrer sur notre projet et notre image.

Arthur : je pense qu’on s’est aussi beaucoup disciplinés, on a adopté un vrai rythme de travail ce qui nous a permis de ne pas se laisser entrainer dans une routine démoralisante.

Vos compositions s’articulent beaucoup entre la ligne de basse, pourquoi ce choix ?

Loris : On profite du fait que Max sache se mettre en avant de par ses lignes et par son image. Le but n’est pas de faire vivre chaque personne dans le projet mais de faire vivre le projet en tant que tel, et il le représente plutôt bien.

Arthur : je ne pense pas que tous les morceaux s’articulent autour de la basse, on compose beaucoup ensemble aussi.

Max : Je pense que c’est aussi important pour un bassiste de se mettre en avant et de ne pas rester dans le fond de la scène,  comme on le disait tout à l’heure notre musique est particulière et nécessite de la vivre à fond,  d’adopter une certaine attitude pour la faire vivre au maximum.

Pourquoi avoir choisi l’anglais comme langue pour le chant ?

Arthur : Les groupes que j’écoute chantent tous en anglais. Je n’ai jamais écouté de groupes français.

Max : Et puis l’anglais c’est la langue du Rock…

Loris : je pense que le français est dur à faire sonner dans le rock. On vise des tournées Européennes et la langue anglaise s’y prête mieux.

Quel est votre meilleur souvenir de concert ?

 Mael et Loris: Probablement notre première représentation à Paris…, le public était hyper réceptif et communicatif ! Pour la petite anecdote, les policiers sont arrivés au trois quarts du set … Ce qui ne nous a pas empêchés d’avoir des retours sympas de la part de ceux qui y ont assisté.

Quels sont vos futurs projets ?

 Max et Arthur : On est sur des projets de clips, on attend de terminer notre E.P, on essaye aussi de trouver des labels et des managers…

On a aussi un projet de tournée à Thahiti, et pourquoi pas en Angleterre. En fait notre projet est de jouer, et de partager notre musique avec un maximum de personnes.

J’ai vu que vous aviez aussi prévu de monter un studio d’enregistrement…

Oui, on y pense mais cela reste encore à l’état embryonnaire.

Quelque chose à rajouter ?

Max : Putain de Corona.

Arthur et Loris : Le mieux est de venir nous voir sur scène. Le milieu alternatif existe encore et  c’est important de le souligner.

Möldav en un mot ?

 Rock !

Vous pouvez retrouver Möldav ici:

https://www.facebook.com/moldav.band/

https://www.youtube.com/channel/UCY0UUg_aygEq5M-86_iv-wg

https://www.instagram.com/moldav.band/

 

 

 

 

 

Share