(pochette polychrome d’un album extra de JUDAS PRIEST, aka Invincible Shield)
Tempus fugit, dimanche c’était hier, j’ai couru 10 kilomètres en une heure et vingt-six minutes, mangé, fait une bonne sieste et flûte, flûte, je n’ai même pas écrit ma chronique hebdomadaire, bim bam boum nous voici déjà lundi, il fait presque beau malgré quelques nuages bas et gris, alors soudain empli de culpabilité je me décide tout de go à écrire un post qui ne fera qu’une seule phrase élastique maxi remix de durée étendue et terminée par un unique point final, ainsi que certains livres audacieux sont écrits, en un souffle long, souffle chaud, souffle fort- mais pas haleine de chacal- puisque je commence par vous parler directement de l’excellent album intitulé Invincible Shield des incandescents Judas Priest dont la longévité record (fondé en 1969) n’a d’égal que le talent du chanteur Rob Halford, 72 ans, bigre, qui ne lâche rien, entouré de fidèles compagnons et ce groupe nous propose un Metal rapide, lumineux, vivace comme un tigre énervé et tranchant comme le sabre d’un jeune samouraï, donc moi je vous le recommande avec chaleur quoique n’étant pas un expert ès apôtre fourbe mais simplement touché par la belle énergie qui se dégage de ces quatorze pistes que l’on se devra d’écouter à volume maximal dans sa cuisine en débouchant une bonne bouteille de Saint-Estèphe 1999, tout en souriant de toutes les dents qu’il nous reste en clamant que le Metal ne mourra jamais tant qu’il y aura des Judas Priest sur cette planète qui tombe en morceaux et que l’on pourra aller les voir en concert, par exemple le 8 avril au Zénith de Paris, avec d’autres monuments : Saxon, ce qui me donne une transition un peu ratée mais néanmoins pas totalement stupide pour évoquer encore des nouveautés venues d’Outre-Manche qui vont déferler sur nous dont notamment un opus de Ride (le 29 mars, Interplay) ou des frais et joyeux Two Door Cinema Club ( single Happy Customers) et puis zut, le Brexit c’était une sacré erreur, les élections européennes nous battent déjà les oreilles, avant leurs fucking olympics et pics et colegram, alors ici et maintenant écoutez le single de Romain Garcia un franco-espagnol doué dans le style électro qu’il a baptisé Sevilla, voilà qui me fait penser que j’ai besoin de vacances et de reprendre mon souffle avant de m’écrouler et de repartir me coucher, je vous rassure je suis en forme mais je profite d’un agenda un peu plus calme pour dormir du sommeil du juste qui est peuplé de rêves paisibles et rock and roll, alors que l’injuste lui dort, en tout cas je l’espère d’un sommeil trouble et rempli de créatures effrayantes qui le pointent du doigt en ricanant ou chantant à tue-tête le worst of de BRAïA Nakamerda, voire lui demandent, au choix, formulaires administratifs en main de payer illico presto ses arriérés d’impôts, de coller sa vignette sur son SUV bleu pétrole (44072 km au compteur et hybride en plus !) ou d’être plus agréable avec ses employés, bref d’adoucir son existence et celle de ses proches, de son chien, et de son voisin de palier en lui faisant écouter Judas Priest, Saxon, Ride, le Two Door Cinema Club et Romain Garcia.
Jérôme « breathless » V.