Jay Steff par Jeff Humbert
 
 
 

Fasciné par l’univers du Jazz qu’il mêle aux sonorités du Funk et de la Pop, Jay Step fait groover la scène parisienne depuis 2016 au travers de compositions originales portées par la voix de Milena. Le collectif multi générationnel fusionne ses influences diverses et illustre avec ingéniosité, la fusion musicale qui se retrouve dans les morceaux du siècle dernier, tout en apportant une touche de modernité.Dreamer, morceau composé lors d’un séjour Londonien en constituera très certainement le socle. Empreint de l’ambiance d’un des plus mythiques studios de l’histoire, il témoigne de la virtuosité des musiciens qui nous entraînent dans un univers coloré. Après avoir exploré la scène française et s’être produit en Europe, le groupe se réunit en studio pour enregistrer son premier EP intitulé ​First Step​.

Nous avons contacté Julien Dub, qui n’est autre que le saxophoniste du groupe …

Jay step est un groupe de fusion, mais aussi d’émotions ; on en ressent d’ailleurs beaucoup au travers de vos compositions. Pour vous c’est quelque chose de primordial ?

C’est quelque chose de naturel, il y a plusieurs compositeurs dans le groupe qui viennent de différents univers. C’est ce qui fait aussi la richesse de Jay Step et avec les compositions on aime bien véhiculer des émotions,des valeurs communes qui nous semblent importantes même si ce n’est pas ce à quoi on pense en premier quand on compose. Par exemple Dreamer fait vivre différentes émotions, et me fait voyager. J’espère qu’il en est de même pour notre public.

Pourquoi avoir choisi une voix féminine pour interpréter vos morceaux ?

En fait, nous n’y avons pas réfléchi.

Milena a une palette sonore et créative très riche qui apporte énormément et qui s’est bien intégrée à notre univers.

Vous avez enregistré à Abbey Road, quelle jolie expérience !

Oui c’était une super expérience. Nous avons fait deux jours d’enregistrements et un concert dansle quartier de Brixton à Londres. C’est quelque chose qui nous a vraiment propulsé dans une autre aura musicale, la plongée dans cet univers a été très riche.

Avez-vous collaboré avec des musiciens anglais au cours de ce séjour ?

Non, le temps nous manquait. Mais la scène Londonienne est très riche je pense en particulier au label ​Brownswood record​ de Gilles Peterson ou à des artistes comme ​Yussef Kamaal​ ou ​Kokoroko avec lesquels nous aimerions collaborer et qui nous inspirent beaucoup en ce moment.

Vos morceaux sont assez longs, plus de six minutes pour certains … c’est un risque à prendre ?

On évolue un peu en dehors des standards radios effectivement. Cependant notre nouvel EP ne comprend pas uniquement des morceaux de longue durée même s’il nous tient à cœur de laisser la musique s’exprimer, qu’importe le format !

J’ai beaucoup aimé le morceau Funkhallum, pourrais tu m’en parler ?

C’est un morceau qui a évolué avec l’histoire du groupe et au fil des concerts que nous avons fait. Il y a un live sur Youtube avec un solo de trombone qui me plaît beaucoup parce que c’est vraiment une des esthétiques que nous essayons de véhiculer avec Jay Step, introduire des effets en live.

On ressent un peu l’influence de Luther Allison dans ce morceau …

Oui effectivement, il fait partie de nos influences.

Avec quels artistes avez-vous eu l’occasion de collaborer ?

Des collaborations avec plusieurs artistes d’univers différents. Notamment EJM, qui est un des premiers rappeurs français, le rappeur Bruce Edouard Sherfield (USA), le graffeur Banga. Des artistes proches de nous comme Maciek Lasserre, Raoul Ribeiro, François Faure, Mehdi Chaib, Jeff Mercadié, Ishkero, le groupe Culte.Ce sont des moments riches de partages et d’échanges qui m’ont nourris.

Quels sont vos futurs projets ?

Notre EP sort en Avril sur toutes les plateformes de streaming, et une tournée en 2021, on l’espère.

Jay Step en un mot ?

Urban groove, mais c’est deux mots (rires)

Vous pouvez retrouvez Jay Step ici:

https://www.youtube.com/channel/UCLR1zQdAni0HAiQ78QulocQ

https://fr-fr.facebook.com/jaystepband/

http://jaystep-band.com/

 

 

 

Emma Forestier

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