laura cahen

Du fond de la Terre, des puits, on s’y perd
Des cavernes, des champs à la mer
Des cœurs, un chant de la terre bien amer
D’hiver donné, des oiseaux s’envolèrent

« Et je chante l’orage, en attendant, mon ange, que tu éclaires mes pages de ta lumière
_Orange »

D’airs bien lointains, depuis on s’y perd
Du chaos de fer, des chœurs sonnèrent
De la pluie, des trottoirs, des réverbères
Du vent, des cris pénétrèrent les chaires

« Et je chante l’orage, en attendant, mon ange, que tu éclaires mes pages de ta lumière
_Orange »

Des auras, des onomatopées claquèrent
De Laura, des formules de sorcière
De sa voix, des alvéoles se vidèrent
De sa foi, des foules en houle l’emportèrent

« Et je chante l’orage, en attendant, mon ange, que tu éclaires mes pages de ta lumière
_Orange »

Des couleurs, des sens de sa lumière
Des horreurs, des pages de ses viscères
Des temps en l’entendant, de la poussière
Des battements d’un vol cliquetèrent

« Et je chante l’orage, en attendant, mon ange, que tu éclaires mes pages de ta lumière
_Orange »

Les saisons en rondes sans air de rien; avec un air, le sien; tremblèrent de sa lumière, tourbillonnèrent puis s’effacèrent. L’aura de Laura, sans loi mais de foi sincère, donne des airs pour s’acquitter de la Terre.

Augustin.

 

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