Gros coup de sang… nooooon de cœur pour le tout nouvel album de Larkin Poe : Blood Harmony.

Super like et recommandation maximale.

Après 4 ou 5 écoutes complètes et heureuses dans un trajet professionnel assez long, c’est un plaisir d’en faire ici l’éloge.

Bien entendu, l’auteur de ces lignes est un vrai fan, conquis par l’élégance, la sincérité, le style et le talent indéniable de Megan et Rebecca Lovell, les deux sœurs qui sont tombées dans la marmite du blues, du rock, du boogie dans un maëlstrom d’électricité et de six-cordes qui frémissent. En studio comme en concert, elles sont au top, il faut bien le dire haut et fort. Elles n’ont nul besoin de télécrochet, de marketing, d’autotune, de paillettes et d’artifices : elles sont classe et c’est très clair !

Blood Harmony, c’est la célébration de leur accord parfait, humainement et musicalement s’entend, un même sang coule dans leurs veines. Soyons sincère, nous partageons la même vibration profonde qui nous touche lors de l’écoute des styles de musique dont elles sont des hérauts-héroïnes.

Rythmes, accords, sonorités, c’est « de la balle », bim paf dans le diaphragme, le pouls qui s’accélère sans trainer. More than flesh, more than bones.

Rien à voir avec le pipeau des hit-parades en plastique, des faux-cils et des faux-jetons, des pseudos stars académinables et des copycats en tics-tocs. This is genuine rock and roll, baby.

Elles nous offrent des classiques immédiats comme Deep Stay Down, Southern Comfort ou Georgia Off My Mind (allusion, allusion !).

Et ça swingue, ça boogie, ça part en force avec la slide guitar qui miaule, qui part très haut et qui entrecroise ses volutes avec la Stratocaster, avec ces voix chaudes, parfaitement ensemble. On s’agite sans faiblir avec Bolt Cutters In The Family Name car elles le chantent et nous aussi, les yeux brillants, « you can take me out of the fire, but you can’t take the fire out of me ». On est emporté par la dimension mystique de Lips As Cold As Diamond. En ces temps bien gris, bien sinistres, glauques et risibles, Larkin Poe vous fera un bien fou, en jouant avec respect et force cette musique « du diable », assurément portée par des anges. Le mot harmonie est ici 200% pertinent et bigre, on en a besoin !

Thanks ladies, love and respect,

Jérôme « nobody will take the fire out of me »

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