Un album dont la pochette (au graphisme très épuré) m’avait rebuté, et pof, entre abondance de sollicitations, overbooking et procrastination, je l’avais oublié !

klangstof album

Gêne du chroniqueur qui est sincèrement désolé de ne pouvoir répondre qu’à une infime partie des sollicitations… Klangstof, me voilà (et je vous prie de m’excuser, j’ai fait allemand seconde langue, Kraftstoff signifie « carburant » dans la langue de Kraftwerk et DAF).

Dimanche de vent et grisaille, on fait le point, on range son bureau et on se dit « allez j’écoute ! ». La police de caractères miniature ne m’ayant pas permis de lire le titre de l’album, j’y parviens en chaussant mes lunettes et c’est une trouvaille « the noise you make is silent » (Sortie le 21 Février).

Prometteur (et adressé à tous ceux qui manifestent en vain, partout dans le monde ?)

Agréable surprise, donc.

Voici un trio imaginatif (Three Imaginary Boys ?) qui produit une suite de mélodies poétiques et riches, pleines de synthés et de jolies harmonies. Voix de tête, douce et plutôt confidentielle.

L’ambiance générale est difficile à qualifier, à ranger dans une case précise, mais elle provoque des émotions esthétiques et auditives douces, plaisantes ce qui est un démarrage positif pour qui nage dans le courant encombré de l’industrie musicale.

Très subjectivement, j’avoue me sentir délassé et relaxé en me laissant porter par Klangstof, raison pour laquelle je suis heureux de vous en faire part au travers des quelques lignes de ce billet.

Moralité : il faut ranger son bureau, éviter la procrastination et faire confiance aux suggestions de l’agence Ephélide !

Jérôme « could have saved the universe » V.

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