C’est dans sa chambre que Julien nous emmène.

Je m’imagine un cocon, une petite surface comme on en fait à Paris, où on se douche dans son lit, on mange dans l’entrée, où on fait l’amour debout.

Dans cette chambre, il compose, enregistre et peaufine son bijou « Songs from la Chambre ».

J’apprécie dès la première chanson « 100 regrets » les chœurs très début des années 2000 qui me font directement penser à Louis XIV, mais aussi à Girls in Hawaii. Lointaines, lointaines références qui ont bercé l’adolescence mais pourtant crée un effet d’identification immédiat : je suis dans l’intime, dans ton intime, tes notes font écho à mon intime, si bien imité.

On sent une multitude d’influences bien mâchées et bien digérées dans cet album qui ressort comme une composition riche et originale.

Entre William Sheller et George Harrisson, période All Things Must Pass, on s’attache à toi Julien. Car l’intimité dans laquelle tu nous mènes, c’est comme une période de vie sulfureuse avec toi même. C’est le surpassement du moi pour arriver à l’achèvement d’un chef d’oeuvre, laissant de côté vie sociale et ville agitée.

Du coin de ta chambre, tu nous observes encore par la mansarde,

On sent l’émotion des compositions achevés dans la solitude, le désir et la tristesse

toutes mélangées, les émotions sont toutes secouées

Les guitares mélancoliques tirent des larmes

Voix et texte transportent.

 

 

Bravo pour ce bijou,

Cet album nous change vraiment, nous aussi.

Merci de nous avoir emmené sur ton bateau,

J’espère que le paysage est tout aussi beau sur l’autre rive,

https://julienbouchard.bandcamp.com/

 

Lucie Mesuret, pour Songazine.

 

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