40 années, 40 ans que ce 23 septembre 1978 sortait le troisième album du groupe américain Blondie Parallel Lines (Chrysalis Records) ! Pourquoi célébrer celui-ci plus qu’un autre ? Parce que déjà c’est l’album de la consécration, en tout cas selon ce qu’on en a lu ou entendu d’un groupe dans lequel l’iconique atomique Deborah Harry institua la femme comme objet de vénération visuellement sonore. Parce que la quarantaine est l’âge des bilans ? Ou l’occasion de faire une petite prose.

 

(c) Martyn Goddard, Déborah Harry

Troisième album du groupe (oui Blondie est un groupe et non une seule chanteuse qui se trouve avoir la chevelure blonde devant des musiciens tout acquis à sa cause) il fait suite à l’album Plastic Letters (1977) et devance d’un an leur opus Eat To The Beat (1979). Populaire et bien vendu, il diffuse nombre de leurs tubes atemporels tels que : Heart of Glass, Sunday Girl, Hanging on the Telephone, One Way or Another. C’est la rencontre entre Deborah Harry et le guitariste Chris Stein (ils resteraient 12 ans ensemble pour le meilleur et le pire dans l’amour comme dans la musique) membres fondateurs et historiques de la jeune bande évoluant principalement au New York de leur début, qui a scellé leur longue trajectoire commune et surtout fut déterminante pour le succès. Le titre est issu d’un poème composé par Debbie Harry mais non infusé dans la mélodie d’une chanson. Parallel Lines fut composé en grande partie par Blondie mais on trouve deux reprises (Hanging on the Telephone de Nerves en 1976 et Bang a Gong de T-Rex en 1971) qui booste la créativité empruntée.

On l’a caractérisé de new wave, pop power rock avec un zeste de disco, moi je le défini comme génial, une vraie œuvre d’art, patrimoine de l’humanité musicale.

 

© Martyn Goddard, Deborah Harry.

 

Vanessa MdbS

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