L’annonce est faite, comme ceux qui ont perdu un proche de cette fichue maladie le pressentaient, elle a emporté Johnny Hallyday.
Des millions de fans, des albums, des lives, des concerts, des disques d’or, parmi tant d’autres choses qui ont marqué l’histoire musicale française.
Si on m’avait dit ‘’Tu vas écrire une chronique sur Johnny Hallyday un jour’’, je ne l’aurais pas cru, j’aurais souri et dis ‘’Je ne suis pas fan’’. Et pourtant je l’écris.
Cela doit être pour ce monsieur, que j’ai très bien connu, qui était presque aussi blond, plus beau (mais normal, avis subjectif !) et que ce même cancer a aussi fauché il y a 10 ans.
En même pas un an, il était parti, et ça pique aujourd’hui encore, cet homme – mon père – l’avait vu en concert, il avait essayé de le faire venir pour un concert en province, ça avait failli se faire à la fin des années 70 et ça aurait été un carton.
C’est pour mon père que j’écris, parce que je sais qu’il l’appréciait, alors que d’autres aimaient tant d’autres groupes, d’autres chanteurs à cette époque….là n’est pas la question, c’est du souvenir et du respect de goûts. De la reconnaissance peut-être.
Alors oui, je ne suis pas fan, mais j’admire la carrière, l’or de ses disques et surtout que mes élèves qui ont 15 ans à peine me disent ce matin ‘’Que c’est triste, on l’aimait bien Johnny Hallyday. Il avait l’air trop cool’’.
Oui les personnalités disparaissent aussi, elles sont admirées et ce n’est pas parce qu’on n’aime pas qu’on ne doit pas le souligner d’un trait.
Fin de chronique.
Vanessa MdbS