Ce qu’on retiendra de Mars et Avril (et Mai sas doute) 2020 ?
On était coincés chez, thanks la Chine et son micro déprocesseur de vies. Ça tombait dans le monde, par milliers, il faisait beau dehors, nous étions un peu KO pour tout avouer.
J’avais noté de prêter l’oreille à l’EP 5 titres de Stone Of A Bitch, duo composé d’Alice et Ludwig, personas gratas d’une musique pleine de sons et de sens ; voix chaude et puissante, féminine sans concession, assauts de musique rock et rauque, électrique avec parfum électro : un cocktail qui détone, qui vient du Sud de l’Hexagone et qui mérite le détour. Un côté un poil dark wave, des sentiments mélangés remués et de la profondeur de champ.
Je leur parle donc au téléphone cet après-midi, nous pouvons librement échanger (c’est déjà ça !). La journée promo se fait par la voie des ondes, show must go on ; Roger W. me propose une interview, j’accepte avec plaisir.
Et revoilà cet EP, aka Intimalicious que j’avais reçu mais pas encore écouté, juste noté le superbe artwork que l’on retient immédiatement (les crabes, les crabes, quand tu regardes de près, c’est inquiétant !). Ecoute soigneuse, joyeuse quand même (on a de la chance d’écouter des nouveautés, non ?) bien entendu et like de cette ambiance particulière sombre et belle, avec des paroles in English soigné (le groupe reçoit des retours de vrais anglophones who do approve this too).
Enregistré au Studio CoxinHell (Saint-Aygulf, joli nom, bel endroit, coup de cœur pour le duo et ingénieur du son Sébastien aux manette), cet EP est soigné et peaufiné.
EP… physique, avec livret de paroles, objet pour vrais amateurs de musique : le numérique c’est chic mais un vrai CD c’est parfait.
Bref : un peu dépité de rester enfermé mais pas mécontent de découvrir un groupe à suivre, leur parler un peu.
Et ce nom, Stone Of A Bitch, vraiment bien trouvé ! (j’ai oublié de leur dire, tiens).
On retiendra quelques trucs en plus de Mars Avril 2020, alors…
Jérôme « chronikalicieux » V.