Cet article est le numéro 6 sur 7 du dossier Hellfest 2016

Nous avons eu la chance d’échanger avec Alexxx Rebecq, chargé de communication du Hellfest.

hellfest 2016 programmation

Car oui, ce festival sait bien communiquer, même si la page des controverses n’est pas encore tout à fait tournée. On sent que la vigilance et le professionnalisme sont là ! Cette année encore, ceux qui suivent ont pu voir de beaux visuels, lire beaucoup de choses, observer la mayonnaise monter, aller à des soirées, participer à des tremplins et bien d’autres choses encore. Une « grosse machine », me dit-il, avec la force de l’indépendance et la nécessité de répondre présent à des festivaliers fidèles qui financent tout cela. Pas de concessions, pas de politique et ce pas facile, même si la réussite nous semble être le mot clef du parcours du Hellfest. 170 groupes sur scène ou 316000 fans sur Facebook, ce ne sont pas des chiffres en l’air… Ben Barbaud dirige un navire imposant. Quant au public, parlons-en, qui achète avant même de connaître la programmation de l’année suivante, tout est très vite complet, et son respect et sa satisfaction sont les vraies préoccupations de l’équipe. Et plaire à des publics, voilà un autre défi réussi : 6 ambiances sont proposées, il y a donc du choix.

public Hellfest

Le Download Festival ? Pas forcément un concurrent frontal, et puis il y a Paris et Clisson avec un esprit différent. Cette année sera une première, on pourra comparer !

Le Motocultor ? C’est là que vont les équipes du Hellfest pour se détendre eux-mêmes, chez un petit frère qu’ils soutiennent. Cela fait plaisir à entendre, à l’Ouest il y a de la solidarité.

Pour Alexxx bien sûr, des souvenirs par milliers, comme Machinehead en 2012 dont le tour bus de retour vers Paris n’est jamais arrivé et qu’il fallut transporter dans 10 taxis pour arriver à six heures du matin (just in time) pour reprendre un avion et le grand Lemmy, qui jouait au flipper avec les autres et se « mélangeait » avec tous les groupes, preuve encore de l’humanisme du bonhomme.

Rester modeste, perdurer, « ne pas devenir un Wacken » et surtout, surtout faire plaisir à son énorme fan base, voici ce que le Hellfest veut forger et ce que Songazine lui souhaite -en toute amitié cornue- de réussir. L’enfer c’est les autres écrivait Sartre, mais le Hellfest, c’est nous !

Jérôme « 666 » V.

Dans le dossier :<< Victims : Crustibat, qui peut te battre ?Hellfest 2016 : encore plus fort ! >>
Share