Soyons directs, il est de notre mission de dire clairement les choses à nos lecteurs.

Parfois, une chronique revêt la forme d’une fiction, parfois, les chroniqueurs se creusent la tête à la recherche d’un angle, d’une forme ou d’une astuce.

Pour l’album de Guillaume Teyssier, intitulé Paris Vortex, c’est un satisfecit, une approbation, un big hug et la remise d’un certificat de qualité cinq étoiles (à notre norme, certes, mais, mais… on fait ce qu’on veut, non ?). Faisons simple.

Cet album attachant mélange les ambiances cold (Shadow Dancer), étranges ou romantiques (Détour vers le Futur, Icarus, Going Away), mais aussi blues d’un désert nord-américain (Mystic River, Epilogue), rock sorti du marais des Cramps (Give it up, ) comprend une reprise réussie de Michel Berger stupéfiante de similitude évocatrice (Les Princes des Villes) et la chanson qui en est une perle noire :  Vortex Disco. Alors là, chapeau bas pour l’ambiance décadente, les paroles spoken word très riches et distanciées. Une réussite, à écouter plusieurs fois de suite et surtout à la fin de toute nuit blanche.

Soyons directs : gratitude réelle envers Guillaume Teyssier et son label, Tigersushi pour nous offrir cette musique.

Cet article est court, dépouillé, sans fioriture ni effet de manche. La sincérité éditoriale peut aussi s’habiller de peu.

Jérôme « Starshine life time member » V.

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