Si l’Irlande m’était contée… Le chroniqueur de Songazine, pense songeur, à cette île qu’on dit émeraude. Il est tombé sous le charme de ses paysages et de sa culture. Forcément, il a sauté sur l’occasion pour parler de Glen Hansard et de son nouvel album Didn’t He Ramble, sortie prévue le 18 septembre.
Le deuxième opus se caractérise, tout au long des dix chansons, comme du folk indé, intime, profond et grave. Cependant, à écouter de plus près, on découvre des nuances. Lowly Deserter possède une session de cuivres et de mandoline qui rajoute une gaîté de fanfare, sur cette jolie mélodie. Elle nous montre les stéréotypes du parfait irlandais moyen et de sa culture. Très bien illustré dans le clip vidéo… à voir plus bas On remarque en introduction, une dévotion pour David Bowie et son morceau Ashes to Ashes récité par des gamines, telle une prière. Her Mercy est agréable à l’écoute, elle commence doucement puis elle finit en apothéose, par un cri de délivrance de Glen, un gospel-soul en fond et une mélodie plus énervée. Just To Be The One possède un jeu de cuivres qui amène notre oreille dans une atmosphère pesante, mais sublime par sa beauté froide. McCormark’s Wall est un savant mélange de balade traditionnelle irlandaise et de piano soliste sublime. Le violon de John Sheahan (The Dubliners) nous rappelle les origines de Glen Hansard. Elle se termine par un duo de violons jouant une mélodie d’un soir à Galway au Tigh Coili Pub. Le point fort de cet album, ce sont véritablement les trompettes…et Cie, qui nous font vraiment vibrer, alliés avec la guitare, la mandoline et le violon, on rentre dans l’univers de Glen Hansard, construit sur un folk moderne inspiré de musique traditionnelle irlandaise.
Pour continuer dans cette aventure, Songazine vous suggère d’écouter : Born And Raiser de John Mayer. Vous enchaînez sur Bill Wells & Aidan Moffat avec l’album Everything’s Getting Older. Le chroniqueur vous laisse avec une chanson de The Dubliners, Rocky Road to Dublin.
Thomas Monot
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