Let All That We Imagine Be the light, est le titre un poil alambiqué du nouvel album du groupe indie power pop rock Garbage que l’on suit depuis ses débuts (mid 90’s) et les fameux hits 5* QueerStupid Girl et Only Happy When It Rains.

Formation atypique avec des killers de studio et une chanteuse à voix puissante au look immanquable, propulsant des hymnes électriques, bombardements soniques, à faire chavirer des stades et pas de compromis avec le manque d’exigence.

Alors, ce petit dernier ?

Excellent cru le 2025 !

Toujours beaucoup d’énergie, de la puissance, tout en gardant une crête mélodique élevée. On ressent le gros travail de studio sur les sons (effets, synthés analogiques, recherche) tout en remarquant les bonnes structures couplet- montée- refrain qui accrochent…

Pas à barguigner, la belle voix porte toujours, l’émotion traverse les haut-parleurs, point d’autotune, d’ I A ou de laisser-aller dans cet album à la couverture de poulpe mutant ! Pas de moment faible, du rapide et du grave, du vénère et de l’ample : CQFD des grands groupes qui laisseront un tant soit peu de traces vs la postérité.

Hey, c’est une vraie question, ça, ne pas faire de la musique vite consommée, vite oubliée, échapper ainsi à une volonté de faire tourner des clicks sur Spitifaille, 10heures ou autre rapace numérique des droits d’auteur sans hauteur. Juste des « sons » comme on dit qui prendront la poussière numérique de la vacuité et du temporel périssable, de la poubelle du… garbage en anglais, ha ha a contrario exact de ces musiciens-là !

Et pour finir « I found God in Tramadol » nous répète l’héroïque chanteuse Shirley Manson dans la chanson The Day that I Met God, reflet d’un moment apparemment douloureux, très dur (et hospitalier) traversé.

En résumé, l’on vous recommande ceci chaudement et il semble évident que de (re) voir Garbage en concert risque fort de vous faire passer de bons moments.

Jérôme » poubelle la vie ? non ! » V.

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