In Dream d’Editors, nouveau tournant mitigé pour la bande de Tom Smith.
Songazine s’arrête, en ce vendredi, chez les Anglais d’Editors et leur nouvel album In Dream. Le chroniqueur regarde avant de se lancer, parfois, chez les autres sites de musique pour voir ce qu’ils en pensent. Bigre ! Ce n’est pas joli, joli. Par curiosité et par son sens du devoir, il a écouté et vous donne son avis.
L’aventure Editors avait commencé pour le chroniqueur avec An End Has a Start (2007) et son sublime morceau Smokers Outside The Hospital Doors. Entre celui-ci et In Dream, il y a du chemin. Deux nouveaux membres se sont greffés depuis 2012, après le départ de Chris Urbanowicz. Justin Lockey (guitare) et Eliott Williams (claviers). Ils ont sorti The Weight Of Your Love en 2013, au son plus rock. La nouvelle bande de Tom Smith (chanteur) nous sort cette année un album « à la fois pop et expérimental », explique l’intéressé. On commence par deux somptueux morceaux sombres : No Harm et Ocean And The Night pour ensuite avec Marching Orders écouter de la pop expérimentale. Comme si on quittait notre sombre existence vers des rêves surprenants. Ce côté pop est très présent dans l’album avec par exemple dans Life Is A Fear ou Our Love. La voix grave de Smith se change, à des moments, en aigue. Etrange. All The Kings ressemble à du David Bowie. Certes c’est moins rock indé ou alternatif qu’à leurs débuts. Ce que leur reprochent beaucoup de critiques. Enfin, on ne va pas blâmer un groupe de s’essayer à d’autres concepts, sinon tout cela serait monotone. L’atmosphère de l’album reste planante, voire psychédélique ; avec, parfois, une sonorité dérangeante. Le chroniqueur a du mal à le dire, mais aïe : les gars ressaisissez-vous !
Au final, In Dream d’Editors est un sacré virage pour le groupe. Pour certains : dans le mur. Le chroniqueur pense que cet album est à écouter par curiosité. L’œuvre est un nouveau départ pour le groupe vers d’autres horizons. Laissons-les rêver vers de jours meilleurs…
Thomas Monot
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