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Cet article est le numéro 1 sur 6 du dossier Beast Records

En France, la musique qui a du cœur doit se battre pour survivre. Et quand on dit « musique », on ne vous parle pas de la soupe OGM qui se déverse à pleins tubes de tous côtés et se pare d’auto-tune comme de Marketing pour (se) vendre. Amateurs des concerts sincères, amoureux des musiques pointues ou originales, fidèles à l’esprit d’un genre : vos artistes préférés ont peu de chance d’être édités chez un « major company ». Depuis l’aube du rock and roll, la liberté d’expression a un prix ; comme dans le Fable de La fontaine, le Loup et l’Agneau, le premier cité ne porte pas de collier, mais nom d’un ampli Marshall, il doit sacrément courir pour pouvoir manger ! Quand un petit groupe commence à sortir du bois ou de son garage, il existe des bons samaritains qui vont prendre le risque de l’accompagner : les labels indépendants. Les « indés » ? Ils ont des maisons de disques la couleur, la saveur et le métier, mais en moins : un paquet de dollars et en plus une passion qui confine souvent à la folie. Il en existe beaucoup en France, qui nous fournissent nombre de disques passionnants. Pour être cash avec vous, « indépendant », cela veut dire « à tes risques et périls mon pote !». Beaucoup sont parisiens mais chaque ville de Province en cache minimum un ou deux. Des passionnés, on vous dit ! Côté rock and roll et appréciés, citons notamment Born Bad et Beast Records. Et chez Songazine, on a un petit faible pour Closer Records au Havre, par exemple. Mais ils sont si nombreux et méritent tous notre estime.

Là, tout de suite, focus sur l’écurie Beast Records et sur Go!Zilla, The Madcaps, Pete Ross and the Sapphire, Chicken Diamond, Escobar.

I know, it’s only rock and roll but we like it !

Jérôme « Bénévole Prod. » V., Songazine.fr rédac Chef

Dans le dossier :Interview, SIX questions à Seb Blanchais, le boss de Beast Records >>
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