Le descriptif du groupe Dead In 1985 laisse songeur tant on se replonge avec plaisir dans la jeunesse de nos âges et des éléments culturels marquants les années 80 ! :
« c’est la rencontre entre un cyborg et un motard, l’union entre capitaine flam et Happy Days, ou quand Mad Max est croisé avec Linda de Souza. C’est un mélange épique kitch dépressif, pur produit des années 80, à la sauce 2038, joyau du bon goût et de la subtilité à l’américaine »
« Quand le néoromantisme rencontre le futur antérieur »
On pourrait ajouter un design visuel à la Kavinsky qui a signé la musique du film Drive.
Hyperfréquentiel est le premier EP 6 titres de Dead in 1985 aux sonorités new retro wave assez cold par moments, synthpop de type années 80 mais atypique aux années 2010. Christophe Ursot Pourrier, guitariste et chanteur et Cecil sans E son acolyte se mettent aux manettes de cet objet chantant non identifié aux influences multiples en anglais et en français.
Dès le premier titre ‘’Good Day’’ se précise dans les mots justes ce monde parallèle atemporel qui enveloppe des journées satisfaisantes. Un mélodique « good day for dying » impulse juste comme il faut un lendemain de soirée foirée ou difficile et met la pêche pour croquer à pleines dents le disque. Une fois la mort finie on passe à l’après, ‘’after the grave’’ dans l’au-delà.
Un titre en français ‘’L’inconnu’’ prend la suite que l’on déguste en tout état de cause « on ne naît pas con, on le devient » en mode confession descriptive dans la mesure où les soirées se réussissent aussi….!
Un autre titre en français régale les oreilles non à l’aise avec la langue de Shakespeare ‘’A quoi bon’’ est une bonne rythmique sur les joies du passage de l’amour à la haine, l’un n’allant pas sans l’autre parfois, et sur les fausses apparences que l’alcool nous fait porter quelque fois.
Lorsque la fin de crise sera plus précise, on pourra se tenir prêt à faire l’expérience d’une morte subite en l’an de grace 1985 sur scène et voir performer Christophe Ursot Pourier en solo ou accompagné sur leurs claviers de Dead in 1985 qui ont tout pour transformer la tristesse en gaieté.
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Van Maury-D
